Miss Réunion 1979, Myrose Hoareau vient de publier un livre témoignage sur l’identité d’une personne et la gestion de son image. L’ancienne troisième dauphine de Miss France 1979 parle avec amertume de ces années où elle était star, et jure que si cela était à refaire… elle ne le referait pas.
« Etre ou Miss paraître » c’est un livre témoignage sur votre vie ?
Pas seulement. Ce n’est pas une autobiographie pour une autobiographie mais c’est forcément autobiographique car mon fil conducteur est l’image, il était important pour moi d’en parler parce que j’étais en déséquilibre permanent, à cause du grand décalage entre mon identité et mon image. Entre ce qui fait un être humain et son image. Gagné pour gagné, ou perdu pour perdu : je souhaitais apporter ce témoignage personnel afin d’éclairer ceux et celles qui le souhaitent concernant une image galvaudée. J’en ai assez qu’on utilise l’image de la femme pour vendre ou faire vendre. Ce livre c’est aussi le point de vue de six autres Miss Réunion, plus fortes que moi au niveau du caractère, certainement…il était important pour moi de savoir comment les autres ont vécu cet épisode de leur vie. Certaines femmes ont su gérer, d’autres pas.A mon avis, c’est grave de faire croire aux jeunes que de se montrer en s’appuyant uniquement sur l’art de séduire équivaut à la réussite d’une vie.
Combien de temps avez-vous vécu dans l’illusion du paraître ?
De 1975 à 1987 : 12 ans. Après une dépression nerveuse : je me suis réveillée.
Pousseriez-vous votre fille à participer à un concours de beauté ?
Non (mais il est interdit d’interdire) parce qu’elle incarnerait - à ce moment là - aux yeux de la société (et à mes yeux) une femme objet, et qu’elle aurait du mal à se réaliser, selon mon point de vue. Parce qu’il n’est pas nécessaire d’être miss pour se plaire à soi-même. La beauté est une question de personnalité, il existe différentes beautés.
Et si c’était à refaire, le referiez-vous ?
Avec ce que j’ai appris aujourd’hui ? Non. Je ferais de très longues études à la place ! Ce que je fais certes, mais sur le tard.
« Etre ou Miss paraître » c’est un livre témoignage sur votre vie ?
Pas seulement. Ce n’est pas une autobiographie pour une autobiographie mais c’est forcément autobiographique car mon fil conducteur est l’image, il était important pour moi d’en parler parce que j’étais en déséquilibre permanent, à cause du grand décalage entre mon identité et mon image. Entre ce qui fait un être humain et son image. Gagné pour gagné, ou perdu pour perdu : je souhaitais apporter ce témoignage personnel afin d’éclairer ceux et celles qui le souhaitent concernant une image galvaudée. J’en ai assez qu’on utilise l’image de la femme pour vendre ou faire vendre. Ce livre c’est aussi le point de vue de six autres Miss Réunion, plus fortes que moi au niveau du caractère, certainement…il était important pour moi de savoir comment les autres ont vécu cet épisode de leur vie. Certaines femmes ont su gérer, d’autres pas.A mon avis, c’est grave de faire croire aux jeunes que de se montrer en s’appuyant uniquement sur l’art de séduire équivaut à la réussite d’une vie.
Combien de temps avez-vous vécu dans l’illusion du paraître ?
De 1975 à 1987 : 12 ans. Après une dépression nerveuse : je me suis réveillée.
Pousseriez-vous votre fille à participer à un concours de beauté ?
Non (mais il est interdit d’interdire) parce qu’elle incarnerait - à ce moment là - aux yeux de la société (et à mes yeux) une femme objet, et qu’elle aurait du mal à se réaliser, selon mon point de vue. Parce qu’il n’est pas nécessaire d’être miss pour se plaire à soi-même. La beauté est une question de personnalité, il existe différentes beautés.
Et si c’était à refaire, le referiez-vous ?
Avec ce que j’ai appris aujourd’hui ? Non. Je ferais de très longues études à la place ! Ce que je fais certes, mais sur le tard.