À Sainte-Rose, les Puylaurent ont pu sortir à temps de leur maison la nuit dernière. Leur garçon de 8 ans, Alan, est celui qui alerté les siens d’un feu parti de la salle de bain. Une violente explosion a suivi. La famille n’a plus de toit et, pour l’instant, aucune solution de relogement.
Suite à l’incendie, la maison de la famille Puylaurent est désormais inhabitable. La salle de bain a complètement brûlé. L’eau et la fumée ont tout abîmé. À trois heures du matin, une épaisse fumée envahit l’étage où se trouve la chambre des enfants. Le feu provient de la salle de bain, comme l’explique la mère de famille.
"Il y a de l’eau dans la chambre des enfants et de la fumée qui s’est propagée partout. Et celui qui nous a tous sauvé, c’est mon fils de 8 ans. Quand il s’est réveillé, il a allumé la lumière, a vu qu’il y avait plein de fumée et a crié. Ensuite, on est montés avant de l’emmener en bas et nous sommes sortis. À ce moment-là on a entendu un gros boum !"
Âgé de 8 ans, c’est le petit Alan, qui a alerté et sauvé sa famille. Le témoignage du petit héros : "Nou la gagn un peu la fumée, et après nou la parti l’hôpital".
Dans l’après-midi, l’expert de l’assurance établit un premier constat. Et, à 16h30, le bailleur appelle les locataires.
Dans le quartier, la grand-mère des enfants est scandalisée de voir qu’aucune solution temporaire ne leur a été proposé à proximité.
"Moin lé révolté parce que c’est la première fois que mi voit çà. Et i énerve à moin aussi parce que mes ptit zenfants i peut pas dort dehors. Et comme là néna des maisons vides, mi voit pas pour quelle raison zot i donne pas. Au moin jusqu’à temps que i sava amélioré".
Sur la question du relogement en urgence, nous avons tenté de contacté le bailleur social, la Semac. Sans succès. Livrée à elle-même, la famille devra se débrouiller, jusqu’à ce que l’enquête détermine les circonstances exactes de ce sinistre.