En milieu de journée, un incendie s’est déclaré dans une maison abandonnée située au Port, dans le quartier de l’Oasis. Le feu menaçait de s’étendre aux habitations situées en périphérie. Les sapeurs-pompiers sont sur place. En milieu d’après-midi, ils sont parvenu à éteindre le feu et éliminer les risques de propagations aux alentours du départ de feu.
Au plus fort de l’incendie, la colonne de fumée s’élevait jusqu’à 20 mètres. Il ne reste plus que des cendres de cette maison. Selon les habitants du quartier de l’Oasis du Port, la petite case s’est embrasée très rapidement en milieu de journée.
"Un voisin est venu me prévenir qu’il y avait un départ de feu juste à côté, dans la vieille maison. Quand je suis sorti, j’ai vu les flammes, j’ai récupéré ma fille chez moi et j’ai appelé les pompiers. Les flammes ont continué à brûler".
Deux équipes de pompiers arrivent très vite sur place. L’incendie est déjà à son paroxysme, et menace les habitations voisines.
"Au moment où l’on arrive, le feu commence à se propager chez le voisin. Le feu a commencé à impacter un fourgon qui a été entièrement détruit. On a pu stopper la propagation de ce côté. À l’arrière, il y avait une autre propagation vers une cuisine en bois sous tôle que nous avons également arrêté" relate le sergent chef Thierry Serveaux, chef des opérations de secours.
Plus de peur que de mal dans la maison où le feu s’est propagé. Des dégâts matériels uniquement sont à déplorer. "J’étais au travail lorsque l’on m’a appelé et je suis descendu en vitesse. Le fourgon a brûlé. Il y a eu un peu de dégâts dans la maison, au niveau des murs de la chambre, et les baies vitrées sont cassées".
Si le feu a été circonscrit, en une dizaine de minutes, la route elle, a été coupée pendant plus d’une heure. En cause, la présence d’un câble électrique qui jonchait la chaussée.
Cette maison réduite en cendre était inhabitée depuis des années, suite au décès du propriétaire. Toujours selon le voisinage, il y aurait beaucoup de passage dans la maison. Ils regrettent ne pas avoir été entendus.
"On en a parlé à la Semader, à la mairie, mais ils n’ont pas fait un compte. Et là le drame est arrivé".
Pour l’heure, les raisons du sinistre ne sont pas encore connues.