Hier, l’Odhirathon a lancé sa campagne de sensibilisation pour la recherche contre les maladies chroniques de La Réunion. Après l’obésité, c’est le diabète qui est aujourd’hui à l’honneur.
La semaine de mobilisation a pour objectif de sensibiliser les
Réunionnais aux maladies, de faire de la prévention et de lever des fonds en faveur de la recherche contre les maladies
ODHIR (Obésité - le Diabète - l’Hypertension - et l’Insuffisance Rénale).
Cap aujourd’hui sur
le diabète et les problèmes que beaucoup de Réunionnais rencontrent.
La Réunion, le département de France le plus touché par le Diabète
1 Réunionnais sur 10 est atteint du diabète.
Plus de
90 000 personnes vivent avec le diabète dans l’île.
La Réunion fait partie des 20 pays les plus touchés par le diabète au monde, en pourcentage de la population. Face à ce constat alarmant, les recherches deviennent primordiales.
Le diabète est une maladie grave qui, sans traitement approprié, peut être à l’origine de complications telles que :
maladies cardio-vasculaires, perte de la vue, insuffisance rénale, ou encore amputations.
"L’Odhirathon va être un accélérateur de recherches pour nous, on espère récolter le fonds nécessaire pour parvenir à ces recherches. On va essayer de détecter dans le sang mais aussi dans les urines des patients en insuffisance rénale, des marqueurs qui vont permettre de dire les patients qui vont pouvoir se rétablir", affirme un spécialiste de la maladie.
Témoignage de Thérèse, atteinte du diabète
Thérèse, atteinte du
diabète depuis l’adolescence, a accepté de s’exprimer au micro d’
Antenne Réunion.
"Quand j’étais jeune, je mangeais beaucoup de sucreries, je prenais plus de 3 cuillères de sucre dans mon café, alors que maintenant j’en bois sans. C’est à 14 ans qu’on m’a diagnostiqué un diabète dû à un choc."
Le diabète, c’est une conséquence directe de l’obésité dont souffrait Thérèse à l’époque.
6 piqûres d’insuline par jour, pour Thérèse, difficile pour elle de s’adapter.
"La première année a été très dure, je ne pouvais plus manger de glaces, ni sucreries, de gâteaux par exemple."
Pendant plus de 10 ans,
Thérèse avait du mal à s’adapter à sa maladie. En 2014, elle subit une chirurgie, on lui retire un tiers de son estomac. Aujourd’hui, elle n’a plus besoin d’insuline mais surveille quotidiennement
son taux de sucre dans le sang.