La militante du FN a reconnu ses fautes. Sa disqualification cependant n’est pas du ressort du Front national.
Francetv rapporte qu’une candidate du Front national pour les élections départementales attire les feux des projecteurs. Chantal Clamer se présente dans le canton Pamiers 1 (Ariège). Des tweets et des commentaires compromettants sur les réseaux sociaux ont été relevés à son encontre.
La dédiabolisation FN progresse gds pas ; sortie de candidate FN depart Pamiers Ariège. Alerte rouge (brune plutôt) pic.twitter.com/lmmId46I6b
— Guillaume Duval (@gduval_altereco) 22 Février 2015
@JeanLucRomero @HapsatouSy @yanngalut MERCI de RT A Signaler cette candidate raciste et homophobe @claningegi pic.twitter.com/Mo82qHdigF
— chrisAPteam (@chAPteam) 8 Janvier 2014
Depuis, son compte Twitter a été clos. "Je suis indignée, mes propos ont été déformés", explique-t-elle dans La Dépêche du Midi. La candidate tente de justifier ses propos : elle affirme que les commentaires sur les lesbiennes ont été postés depuis son téléphone par des jeunes qui étaient venus passer l’après-midi chez elle. A propos de l’islam, c’est une réaction émotionnelle après avoir vu la vidéo d’une jeune femme tirée dans la rue à moitié décapitée.
La présidente de la formation d’extrême droite, Marine Le Pen qualifie les propos de son militant d’"extrêmement maladroits, imprudents". Le numéro un du Front national assure qu’elle a été rectifiée de sa maladresse et qu’elle a reconnu sa faute. Quant à sa disqualification ou pas, le patron de l’extrême droite l’a laissée au Rassemblement bleu Marine (RBM) qui l’a intronisée.