Un homme violente son ex-compagne et rompt une injonction d’éloignement déjà en cours : "Je ne suis qu’un être humain"

Déjà condamné en septembre dernier pour violences contre son ex-compagne, un homme de 28 ans récidive. Alors qu’un sursis d’emprisonnement et une injonction d’éloignement étaient déjà en cours contre lui, il était jugé ce mercredi pour des faits de violences, de vol et de détérioration de biens à l’encontre de son ex-compagne. Une femme avec laquelle il aurait un enfant de 5 ans. Il vit actuellement avec sa nouvelle compagne et leur fils de 10 mois. 

Il se serait rendu au domicile de son ex-compagne pour voir son fils et aurait passé la nuit chez elle. "Elle a passe son temps à regarder ce qu’il y a dans son portable et dans son Facebook. S’il n’avait pas fait tout cela ne ce serait rien passé" tente de justifier son avocat qui plaide la légitime défense de l’homme de 90 kg. 

"C’est pas la prison qui aide les gens à s’en sortir"

C’est un homme qui se veut repenti, et qui "reconnaît les faits et les regrette" qui se présente à la barre ce mardi 15 février. "J’ai signé un CDD avec la commune en tant qu’animateur" affirme le prévenu qui aurait le souhait de "devenir gardien ou médiateur". Des objectifs plus qu’ambitieux alors qu’il a déjà 16 mentions à son casier judiciaire dont 7 pour violences. Il demande toutefois la clémence de la présidente tout en n’hésitant pas à lui lancer "vous m’avez coupé la parole" avant de demander clémence "C’est pas la prison qui aide les gens à s’en sortir Madame. C’est le fait d’être dehors, d’avoir une famille". Et à lui d’ajouter "Soyez indulgent avec moi s’il vous plaît, je ne suis qu’un être humain".

Un discours qui n’a pas su emouvoir le tribunal qui l’a condamné à 10 mois d’emprisonnement pour les faits de violence, de vol de la somme de 510 euros à l’encontre de la jeune femme et de dégradation de biens.