Après avoir avalé des déchets plastiques, une tortue a été secourue et prise en charge par Kélonia. Mais malgré les soins, elle est morte "d’un blocage du transit intestinal".
Samedi 9 juin, l’Observatoire des tortues marines - Kélonia - a reçu un appel d’urgence émanant d’un groupe qui naviguait au niveau du Cap La Houssaye afin de secourir une tortue très affaiblie.
Cette tortue imbriquée - un jeune mâle - est connue car elle a été baptisée il y a quelques semaines "Lémira" par des apnéistes qui avaient l’habitude de la croiser au niveau du Cap La Houssaye. En début de semaine, Lémira a même été filmé nageant avec une autre tortue.
Après avoir visionné cette vidéo, les scientifiques de l’Observatoire des tortues marines ont noté "un amaigrissement" de cette tortue. Mais samedi dernier, l’état de santé de "Lémira" s’est empiré car elle a été observée en surface, sans pouvoir plonger à l’approche du bateau. Le centre Kélonia a donc récupéré cette tortue imbriquée afin de la placer dans leur Centre de soins.
La tortue affaiblie a rapidement été radiographiée et une prise de sang a également été réalisée. Placée sous perfusion, "Lémira" n’a pas survécu et elle est morte quelques heures plus tard.
Selon l’Observatoire des tortues marines, "l’autopsie a permis de confirmer le diagnostic de la radio. La tortue est morte d’un blocage du transit intestinal qui devait durer depuis plusieurs jours vu son état de maigreur (18,4kg pour 65,5 cm de longueur de carapace)".
Suite à cette autopsie, il s’avère que le transit intestinal de cette tortue était bloqué par "une grande quantité de cordes et de fils de nylon".
Kélonia insiste sur la fait que "ce triste évènement doit être l’occasion - encore et toujours - de sensibiliser la population quant au problème des déchets plastiques qui qui ont un impact sur l’environnement et qui entraînent la mort de nombreux organismes marins".
Mercredi 13 juin, l’Observatoire des tortues marines - Kélonia - deux ateliers de sensibilisation pour le grand public et une conférence avec Globice, sur l’impact de ces déchets sur la faune marine et ce, dans le cadre des Journées Mondiales des Océans.