Réunis en assemblée plénière, les conseillers régionaux examinent ce jeudi plusieurs dossiers majeurs parmi lesquels la création d’une société publique locale baptisée Energies Réunion.
Les débats sont animés à la pyramide inversée. Depuis ce matin, les élus du Conseil régional discutent de plusieurs dossiers sociaux, économiques, environnementaux.
Les discussions s’articulent autour de trois problématiques centrales : les énergies, la cohérence des déplacements à La Réunion et la cohérence dans le domaine du logement.
A l’ordre du jour :
– l’ adhésion au Syndicat Mixte des Transports de La Réunion (SMRT) ;
– la participation à l’actionnariat de la Société d’Économie Mixte Transports de la CIREST ;
– la participation de la SEMAC au capital de la SEM RTE ;
– la participation de la SEMAC à la SAS P.A.L.M.E ;
– la présentation de l’intervention régionale en faveur du logement social ;
– la représentation de la Région au sein d’organismes extérieurs ;
Egalement inscrit à l’ordre du jour, le projet qui prévoit la création d’une société publique locale baptisée "Energies Réunion" sera au coeur des discussions aujourd’hui.
Cette agence régionale dont la création a été annoncée par le Président Didier Robert lors de ses voeux de début d’année viendra remplacer le groupement d’intérêt public GERRI (Grenelle de l’Environnement à La Réunion : Réussir l’Innovation) qui a été dissout le 3 avril dernier.
La Région qui assurait 55% des financements du projet GERRI - depuis la création du groupement en 2007 - a exprimé sa volonté de mettre fin à cet engagement et de proposer un nouveau programme destiné à mener La Réunion vers l’autonomie énergétique et à faire de l’île intense un exemple en matière de développement durable.
Du côté de l’opposition, la création de la SPL "Energies Réunion" est vivement critiquée. Les conseillers régionaux affichent leur méfiance vis-à-vis de ce projet et avancent plusieurs arguments.
Ces élus pensent notamment que le projet n’est "pas assez mûr" pour être soumis au vote, et s’inquiètent quant à l’avenir des quelque 180 projets inscrits dans le programme GERRI.
L’opposition évoque aussi la "mauvaise image" que donne la disparition de GERRI aux Réunionnais.