-Comment se passe la campagne autour de vous ?
-J’ai le soutien de toute ma famille. Mes amis sont tous derrière moi également. J’ai aussi une équipe formidable qui me suit depuis 2007. Je suis vraiment bien entouré par amis, famille et aussi des gens qui travaillent avec moi sur la campagne.
Vous savez, je fais les choses avec sérieux. J’essaie en même temps de toujours garder une bonne marge de sourire. Le but du jeu ce n’est pas de se prendre la tête mais de faire les choses comme il faut.
Je fais preuve de sérieux et de concentration. J’essaie de rester fidèle à mes convictions. Je me dis que c’est en restant soi-même qu’on arrive à convaincre les autres.
-Avez-vous une hygiène de vie particulière à l’approche du premier tour ?
-Je joue beaucoup au tennis. J’essaie de conserver un rythme de une à deux fois par semaine. En général je m’arrange pour prendre la raquette entre 7 et 8h… Mais bon tout dépend de l’heure à laquelle je me suis couché la veille. Si tout se passe bien je jouerai demain matin et dimanche matin. Je ne peux plus jouer la semaine en ce moment…
-Avez-vous des baisses de tension ou des coups de blues dans cette course aux régionales ?
-Des coups de blues ? non. Mais c’est vrai qu’il y a des moments plus durs que d’autres. Parce que le calendrier est chargé… Parce qu’il faut prendre des décisions qui peuvent être lourdes de conséquences...etc
Les moments les plus durs : j’essaie de les gérer comme je les gère depuis une bonne dizaine d’années. Pour tenir, il est essentiel pour moi de me préserver des moments de décompression :
Aux moments les plus tendus, j’adore écouter de la musique, notamment du jazz... Le soir après une journée de campagne, je me mets au piano. J’aime bien jouer aussi le matin avant d’aller travailler. J’ai des goûts assez éclectiques (rires).
-En tant que candidat, quel regard avez-vous sur le programme de vos adversaires ? Faut-il sans cesse réajuster sa propre stratégie en fonction de celle des autres ?
-C’est vrai que les candidats s’observent, mais moi je suis plutôt dans ma propre campagne. Aujourd’hui je mène une liste, j’ai 46 colistiers, nous faisons ensemble tous les endroits de l’île. J’ai un projet à défendre. Je respecte mes objectifs de campagne. J’ai aussi avec moi des gens qui rectifient ce qui ne va pas à un moment.
-Certes vous croyez en votre projet, mais qu’est-ce qui fait la différence entre Didier Robert et les autres candidats ?
-Je pense que c’est le réalisme de mon projet, la crédibilité de mes propositions. Je porte un projet qui correspond à la Réunion de 2010 et 2015. L’idée n’est pas de faire rêver les gens mais de répondre aujourd’hui avec du concret. Je joue la carte du réalisme et de la crédibilité.