Sénateur sortant, Jean-Paul Virapoullé n’avait pas été investi par le parti de la majorité présidentielle pour ces élections sénatoriales. Pour éviter d’être considéré comme une liste dissidente, il avait annoncé la semaine dernière "sa mise en congé" de l’UMP. Finalement, sa liste "Notre combat pour la Région : protéger et servir", n’a recueilli que 162 votes. Un faible score qui l’oblige a quitter son siège au Palais du Luxembourg.
Amère défaite pour Jean-Paul Virapoullé. Les urnes remplies par les 1208 grands électeurs votants ont parlé, ramenant le maire de Saint-André à ses fonctions locales. Sénateur depuis 2001, soit près de 10 ans, Jean-Paul Virapoullé se voit dans l’obligation de quitter son siège du Palais du Luxembourg. En effet, sa liste baptisée "Notre combat à la Réunion : protéger et servir" a recueilli seulement 13, 51% des suffrages exprimés. Insuffisant pour décrocher un siège au Sénat.
Quelques heures avant les résultats définitifs hier, Jean-Paul Virapoullé était encore confiant sur l’issue du scrutin. Mais au moment du dépouillement, c’est la déception. Alors que Michel Fontaine, investi par l’UMP se voit confier une mission sénatoriale, ainsi que Jacqueline Farreyrol, le sénateur sortant doit quitter le Palais du Luxembourg. En présentant une liste parallèle, Jean-Paul Virapoullé avait pris de gros risques.
Aux dernières élections régionales, Jean-Paul Virapoullé qui s’était présenté face à Didier Robert, avait également essuyé un échec. Deux déconvenues en deux ans, la carrière politique de l’ancien maire de Saint-André est-elle compromise ? Dans les rues de son ancien fief Saint-Andréen, les habitants s’interrogent. Après 40 ans de carrière politique, Jean-Paul Virapoullé se retrouve uniquement conseiller municipal de l’opposition pour la commune de Saint-André. Interrogé ce matin, l’ancien a déclaré "Je prends des vacances, on n’en reparlera dans trois mois".