En quatre minutes chrono, Christian Estrosi, venu à la Réunion en tant que premier conseiller UMP, a répondu aux questions parfois salées de Sabrina Superviele, présentatrice du JT sur Antenne Réunion.
Christian Estrosi, maire de Nice, ministre de l’Industrie, est surtout venu fouler le sol réunionnais ce matin en tant que premier conseiller de l’UMP. En clair, il a décidé de faire un saut sur l’île de l’Océan Indien pour soutenir Didier Robert, candidat UMP et surtout tête de liste de La Réunion en confiance.
Un Didier Robert auquel Christian Estrosi fait une entière confiance. " Je suis ici aujourd’hui en tant qu’ami de Didier Robert, il est l’homme qui peut rassembler les Réunionnais au service de l’emploi notamment mais aussi d’une équité de justice ", lance-t-il sur le plateau du JT d’Antenne Réunion.
Sabrina Superviele, présentatrice du JT, ne manque pas de le titiller là où ça peut faire mal et notamment sur la dispute interne entre les différentes têtes pensantes et actives de l’UMP locale. Il ne tombe pas dans le piège et effectue une belle pirouette, soulignant surtout que " l’union de la droite est encore possible au deuxième tour de ces Régionales, il ne faut jamais insulter l’avenir, en fait ce sont quelques amis qui se sont simplement trompés ", précise Christian Estrosi.
Quand Sabrina Superviele lui parle de " vague rose " possible à gauche sur le territoire national, Christian Estrosi répond qu’il " s’intéresse à la Réunion aujourd’hui car il est à la Réunion, je veux du concret ".
Selon lui tout est donc possible et réalisable, d’autant que " Didier Robert a un vrai programme et le gouvernement soutiendra son programme, tel que la route du littoral qui est une priorité. Aujourd’hui, c’est un projet finançable et financé ", affirme Christian Estrosi sans oublier au passage d’épingler l’actuel président de la Région Réunion, Paul Vergès. " Nous ne craignons pas Paul Vergès ", assure-t-il.
Christian Estrosi a surtout d’emblée et jusqu’au bout de ces quatre minutes d’interview en direct, mis en avant le devenir de la Réunion. " C’est ça qui m’importe, je crois en une Réunion innovante, en sa matière grise, mais je vois également une Réunion qui souffre avec des hommes et des femmes en attente. La Réunion a des talents qu’il faut accompagner ", termine le ministre de l’Industrie. L’avenir nous dira si Christian Estrosi a eu raison de croire en l’avenir de l’île