Les soupçons de fraudes lors de la dernière élection du président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Réunion (CCIR), sont revenus au coeur de la polémique. José Apou, chef d’entreprise, qui a affirmé avoir été le témoin de malversations, a porté plainte contre "X" mardi dernier pour tricheries, fraudes et menaces. Il dénonce des irrégularités dans la tenue de l’élection d’Ibrahim Patel.
Dénonçant des manoeuvres frauduleuses pendant l’élection du président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Réunion, José Apou a déposé plainte mardi dernier contre "X" pour tricheries, fraudes et menaces. Les accusations du chef d’entreprise réunionnais sont graves. Lors d’une conférence de presse organisée samedi au cabinet de son avocat Georges-André Hoarau, l’ancien candidat de la liste CGPME a assuré sa détermination à prouver ces stratégies douteuses.
Concrètement, José Apou affirme avoir été le témoin privilégié de vols de matériel de vote et lui aurait personnellement confié des clés permettant d’ouvrir les boîtes aux lettres des électeurs à la chambre de Commerce. A la veille de l’élection, certains membres de la chambre, chefs d’entreprise, s’étaient retrouvés dans l’impossibilité de participer au scrutin. Les affirmations de José Apou vont dans le sens des fraudes dénoncées en novembre dernier par le MEDEF.
Souhaitant obtenir l’annulation pure et simple de la présidence d’Ibrahim Patel, le plaignant a souligné que ni Ibrahim Patel, ni l’organisation patronale n’ont porté plainte, alors qu’ils avaient assuré qu’ils entameraient une procédure judiciaire. José Apou va même plus loin en parlant de complot entre la Fédaction et la CGPME, qui se seraient arrangé entre eux pour étouffer l’affaire.
L’Assemblée Générale de la CCIR qui aura lieu ce lundi 4 avril, risque de se dérouler dans une ambiance électrique.