Selon Paul Vergès : « Il faut trouver une plateforme commune ». Après cette déclaration, 5 élus de l’opposition apparentés UMP ont quitté la séance, montrant ainsi leur volonté de ne pas participer à la discussion portant sur l’assemblée unique. À l’occasion d’une assemblée extraordinaire, les deux collectivités se sont retrouvées sous le même toit. Le débat a vite tourné sur l’avenir des deux institutions. Paul Vergès parle déjà d’une plateforme commune pour « sauver la Réunion ».
Paul Vergès, Nassimah Dindar et Camille Sudre sur le même banc, l’image est assez rare pour déclencher des remous et des départs anticipés parmi les élus présents dès 9h00 à la pyramide inversée.
Dans le discours d’ouverture de séance, Paul Vergès, Nassimah Dindar et Camille Sudre ont parlé d’une même voix pour demander à la classe politique pour une fois de « mettre de côté les prochaines échéances électorales » afin de trouver une solution face à la crise qui touche notre département. Selon eux l’heure est grave. Il faut travailler de concert pour trouver une solution…
Il n’en aura pas fallu davantage pour déclencher la colère des élus de droite apparentés UMP de la Région. 5 d’entre eux se sont levés et ont quitté leur siège. Ils ne veulent pas participer à une réunion qui a pour but premier de discuter des états généraux de l’Outre-mer, alors qu’en réalité, elle préfigure à la mise en place de l’assemblée unique.
À l’origine les deux collectivités devaient se rencontrer afin de travailler ensemble à leurs propres conclusions sur les états généraux de l’outre mer. Des conclusions qu’elles doivent transmettre comme convenu à Paris.
Paul Vergès n’a pas tardé à commenter cette désaffection de son opposition : « Est-ce que des élus peuvent vraiment dire qu’ils n’ont rien à dire sur l’avenir de leur pays ? »