Plusieurs députés de La Réunion se sont exprimés sur les réseaux sociaux au sujet de l’affaire Benalla qui a provoqué l’arrêt des débats parlementaires sur la révision consitutionnelle.
Le président de La République - Emmanuel Macron - s’est exprimé concernant l’affaire Benalla. Il reconnaît des "dysfonctionnements" et il a également promis que son ancien collaborateur ne restera pas impuni.
Le ministre de l’Intérieur, appelé à la démission par des personnalités de droite et de gauche, doit répondre à une série de questions sensibles. Les Réunionnais interrogés ce matin sont nombreux à attendre les explications de Gérard Collomb dans cette affaire
Ce lundi est aussi marqué par l’audition du minitres de l’Intérieur - Gérard Collomb - par la commission des Lois de l’Assemblée qui s’est transformée en commission d’enquête.
Huguette Bello, député de La Réunion, s’est exprimée lors de cette commission. Elle a fait partie des élus qui ont interrogé Gérard Collomb : "À quel moment avez-vous compris que Alexandre Benalla ne faisait pas partie des forces de police ? Sur quelle mission est-il intervenu avant d’obtenir le grade de lieutenant-colonel ? Est-ce que le projet de réforme sur la sécurité du président comporte des recrutements de la police et de la gendarmerie : l’enjeu de rationnalisation des services et des emplois peut-il aller en dehors du recrutement des services de sécurité ?"
Jean-Hugues Ratenon demande dans un communiqué la démission de Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur mais aussi l’audition du président de la République par la commission d’enquête parlementaire.
En clair, les vidéos montrant Alexandre Benalla - proche collaborateur du chef de l’Etat - , en train de frapper et malmener des manifestants le 1er mai à Paris alors qu’il accompagnait les forces de l’ordre en tant qu’"observateur", ont plongé depuis la semaine dernière l’exécutif dans sa plus grave crise.
Dans cette affaire, Alexande Benalla - conseiller de 26 ans - a été licencié vendredi dernier, le 20 juillet. Parallèlement, l’employé de LREM Vincent Crase, avec Alexandra Benalla le 1er mai, et trois haut gradés de la police soupçonnés d’avoir transmis à Alexandra Benalla des images de vidéo-surveillance de l’incident ont été mis en examen dimanche soir.
Les deux premiers notamment pour "violences en réunion" et les trois policiers notamment pour "violation du secret professionnel".