Suite à la tribune libre d’un ancien sénateur de la Réunion Edmond Lauret, affirmant qu’il y a eu un accord entre le PS et l’UMP au Tampon, le PCR exige des éclaircissements de la part des deux partis et n’exclut pas de faire cavalier seul au second tour.
A l’approche des élections législatives qui se dérouleront les 10 et 17 juin prochains, la campagne bat son plein. La tribune libre signée PAR l’ancien sénateur Edmond Lauret dans le Quotidien du 27 mai 2012 et intitulée "La bande des 40 met la Réunion en danger", a fait l’effet d’une bombe.
En effet, l’homme politique affirme qu’il y aurait eu des accords entre les candidats du Parti Socialiste et de l’UMP au Tampon lors des précédentes élections telles que les régionales, les cantonales et les sénatoriales dans cette commune du Sud.
"Elle est la conséquence logique d’un accord scélérat scellé en 2010 dans le dos des électeurs et électrices réunionnais avant le deuxième tour des élections régionales : pour accéder à la Région, il a fallu vendre le Tampon, fleuron de la droite locale, à la gauche plurielle", déclare dans le Quotidien Edmond Lauret, pointant du doigt l’absence de candidat UMP au Tampon lors des prochaines élections, suite au retrait de Nathalie Bassire.
Suite à ces allégations, le Parti Communiste a réagi aujourd’hui. Lors d’une conférence de presse, Paul Vergès et Elie Hoarau ont estimé que cette entente - si elle a existé - aurait nuit aux candidats PCR.
Les propos tenus par l’ancien sénateur suscitent des interrogations au sein du PCR, qui exige des éclaircissements et une clarification des deux partis. Les ténors du PCR excluent la possibilité d’un accord de désistement avec le Parti Socialiste si ces accusations se confirmaient. Le PCR incite même les membres du Parti Socialiste et de l’UMP visés par cette tribune, à porter plainte pour diffamation.
Candidat du Parti Socialiste au Tampon, Jean-Jacques Vlody, a formellement démenti les accusations de l’ancien sénateur, qualifiant ces paroles de "propos fallacieux".