Président du Conseil départemental, Cyrille Melchior intervient concernant le vote du budget du Département qui s’élève à 1,629 milliard d’euros.
C’est une première pour le Département de La Réunion ! Le budget record voté ce matin s’élève à 1,629 milliard d’euros. Soit une hausse de 2,1 % par rapport à l’année dernière. Les conseillers départementaux l’ont approuvé ce matin à l’unanimité.
Pour parler en détails des chiffres de ce budget, le président du Conseil départemental Cyrille Melchior est en direct dans le 12h30 d’Antenne Réunion.
"C’est un budget en hausse, surtout en investissements, nous allons augmenter le budget de 10 %. Mais aussi en hausse de matière de solidarité. C’est un budget résolument tourné vers la solidarité. Solidarité sociale mais aussi territoriale."
"Je souhaite que le Département de La Réunion reprenne toute sa place dans l’aide aux personnes en difficulté. Nous avons aujourd’hui beaucoup d’acteurs qui interviennent. Cela complexifie le champ des interventions. Le Département doit être pilote en matière d’action sociale. Nous voulons travailler avec d’autres partenaires dont les communes. Le voté a été voté à l’unanimité, cela faisait un moment que ce n’était pas arrivé."
"Les 24 maires de l’île vont bénéficier de dotations financières du Département pour mener à bien des actions de proximité."
"Nous allons aider les jeunes, qui veulent s’inscrire dans un parcours d’insertion. Le Département va leur proposer 750 euros pour financer leur permis de conduire."
"Concernant les gramounes, nous voulons poursuivre dans la construction des Maisons des accueillants familiaux. Je veux impulser une nouvelle dynamique à leur intention. Cela passe par un plan pour nos seniors."
"En 2018 nous allons célébrer Leconte de Lisle, commémorer les 170 ans de la fin de l’esclavage. N’oublions pas Roland Garros et les 100 ans de la fin de la Première Guerre mondiale. Le Département doit soutenir les actions qui visent à préserver la mémoire et donc l’action culturelle", poursuit Cyrille Melchior.
L’épidémie de dengue se propage. Le Département travaille avec l’Agence régionale de Santé (ARS).
"Nous travaillons avec l’ARS à travers le Sdis dont je suis le président. En matière de santé et de sécurité le Sdis a des moyens qui ont été mobilisés en partenariat et à la demande de l’État."
"Les mairies sont mises à contribution. Si le Département est sollicité dans les jours à venir, nous verrons comment accompagner."
"Nous avons un tissu d’associations qui sont aidés par le Département. Ces associations peuvent aussi contribuer à la lutte anti-vectorielle. Quand on supprime les contrats aidés, comment voulez vous entretenir les chemins ?"