Après la condamnation de Thierry Robert par la cour d’appel de Paris pour harcèlement sexuel, harcèlement moral et rupture abusive de contrat, les politiques réagissent.
Huguette Bello et Ericka Bareigts, toutes deux députées réunionnaises, ont réagi à la condamnation de Thierry Robert.
Si elle refuse d’attaquer son ex-colistier aux Régionales condamné le 15 février dernier, Huguette Bello maintient une position très ferme à l’encontre des auteurs de harcèlement sexuel en général : "Sur ce problème, la chose est jugée. Je n’ai pas de commentaire à faire sur une chose jugée. Ce dont je peux parler c’est qu’en 1983, il y a eu un fait de harcèlement sexuel à La Réunion et il y a eu une condamnation. Alors même qu’il n’y avait pas de texte, la personne a été condamnée à 3 mois de prison avec sursis. C’est une situation qui est absolument scandaleuse. Et on le sait aussi, il y a peu de femmes qui portent plainte, il y a seulement 4% de femmes qui portent plainte. C’est pour ça que je salue également le courage de celles qui osent porter plainte."
Quant à Ericka Bareigts, elle préfère ne faire aucun commentaire : "Il y a une décision et je n’ai pas de commentaire à faire. Il y a des plaintes et il y a la justice qui fait son travail. Je ne suis ni juge, ni commissaire de police."
Après avoir exposé sa version des faits tout au long du week-end, Thierry Robert évite aujourd’hui le sujet et n’accepte de répondre à aucune question : "Sur ce sujet j’ai déjà répondu. Ce qui va se passer vous le saurez en temps et en heure lorsque j’aurai pris la décision avec mes avocats."
Thierry Robert fait là référence à un possible pourvoi en cassation.
