La députée Ericka Bareigts évoque le processus de réflexion engagé par le Parti socialiste suite aux récents revers électorales et en vue des prochaines élections.
Ericka Bareigts, députée socialiste et membre du PS, évoque l’avenir de la fédération socialiste.
"Nous avons envie d’être à nouveau dans une dynamique politique. Nous travaillons, les 31 députés à l’Assemblée. Nous avons des choses à dire, nous nous sommes battus notamment pour le projet de loi de financement. Nous avons été entendus sur certains points par le gouvernement. Il faut être honnête et dire que nous sommes dans une période difficile."
"Ce sera la Gauche du Parti Socialiste, peut-être sous un autre nom. C’est un parti qui donne la parole à ses militants avec les forums puis à la société civile."
"Ce sera la couleur de la Gauche qui rassemble. Nous devons travailler sur nos propres identités. Nous devons aussi travailler sur des points qui peuvent rassembler pour les rendez-vous électoraux. Ce sont des choix qui peuvent faire du mal à la population."
"Mon rôle est députée et porte-parole. Je jouerai mon rôle dans le groupe de La Réunion. Ce territoire a besoin d’un langage de modernité et de faire comprendre au niveau national qu’il faut du rattrapage et aussi de faire différemment."
"Je ne suis pas candidate. Ce sont des choses qui se discutent avec les militants. Je suis à disposition du parti, je participe aux discussions et aux décisions. Je veux participer à ce rôle-là dans les années qui viennent."
"Ce sont des réflexions politiques avec une approche politique, un ancrage idéologique à gauche et non pas de droite et de gauche comme le président de la République. Nous ne mettons pas notre identité de gauche dans notre poche."
"Je serais Macron-compatible lorsque son gouvernement seront en cohérence avec les déclarations de campagne. Dans la campagne, jamais il n’avait été question de suppressions de contrats aidés, il n’avait jamais été question d’étaler les mesures comme la suppression de la taxe d’habitation. On étale les mesures en faveur de la classe moyenne et on donne tout de suite pour la classe la plus aisée."
"J’ai été très déçue. Tous les députés ont demandé à la ministre de mettre en oeuvre la loi sur l’égalité réelle."
"Le gouvernement s’est coupé d’une base locale, des maires. C’est le résultat pour La République en Marche aux Sénatoriales."
"Il faut de la fermeté et de la médiation. Ce qui est en cause de la protection d’une population. Il y a des étapes de médiation et il y a à faire appliquer les lois. Il doit y avoir des moyens de sécurité à avoir."