David Lorion, député élu dans la 4e circonscription, a voulu lancé l’alerte au sujet de l’arrêt de plusieurs dispositifs d’aides. Il demande la prolongation de plusieurs dispositifs.
David Lorion, député de la 4e circonscription de La Réunion, a tenu une conférence de presse ce lundi. Il a évoqué les inquiétudes liées à l’arrêt de plusieurs dispositifs de l’Etat qui fournit des aides aux entreprises.
"Il y a une inquiétude forte aujourd’hui qui pèse sur le projet de finances 2018, tout d’abord parce qu’on est en situation de remise en cause du crédit d’impôts de la compétitivité emploi."
"Et la possible transformation de cette baisse de charges pour les entreprises qui entraînera directement une diminution de la trésorerie des entreprises, ce qui risque de mettre en danger les entreprises."
"Il y a une inquiétude importante aussi sur l’arrêt de toutes aides au renouvellement notamment des machines dans les entreprises, ce qu’on appelle la défiscalisation à l’outil productif."
"On a une sérieuse difficulté aujourd’hui avec les bâtiments et les logements sociaux par l’arrêt du PTZ, l’arrêt du dispositif Pinel, et une contrainte qui va peser sur les sociétés HLM qui doivent diminuer leur loyer suite à la baisse des APL et qui remet en cause toutes les possibilités de reconstruction, de production de logements et de réhabilitation. Ces 3 dispositifs concommittents remettent en cause le budget de l’Outre-Mer et fait peser de graves dangers."
"On demande que tout ne s’arrête pas au même moment. Il faut prolonger certains dispositifs notamment après 2017 pour qu’au moment des Assises de l’Outre-mer, on ait le temps d’en discuter avec l’ensemble du monde économique et des Réunionnais de voir quels sont les dispositifs pérennes, quel est le modèle de développement économique qu’on souhaite."
"Qu’on ne fasse pas peser sur La Réunion une crainte d’explosion sociale si on arrête les contrats aidés, on a une augmentation des impôts et en même temps une diminution des emplois marchands. L’année 2018 ne va pas se passer très bien forcément."