Le nouveau maire de Saint-Leu, Bruno Domen, s’exprime sur le plateau du Journal Télévisé pour la première fois depuis son élection
Le nouveau maire de Saint-Leu, Bruno Domen, est l’invité du Journal Télévisé d’Antenne Réunion. Il s’exprime pour la première fois sur le plateau d’un JT quelques heures après son élection.
"Thierry Robert ne fera pas d’ingérence. Je serais libre de tous moyens en tant que maire de Saint-leu."
"On a travaillé plus de 10 ans ensemble. J’ai été son chef de cabinet pendant 6 ans. Je suis devenu son adjoint. On a toujours échangé. Il y a des décisions qu’on prendra ensemble évidemment. On a toujours plein de travail à faire ensemble. On se concertera pour certaines décisions."
"Je ne suis pas Thierry Robert. Je suis quelqu’un de plutôt discret contrairement à Thierry Robert. Je serais un maire de plein exercice mais je ne serais pas tous les jours à la télévision."
"Je ne vais pas changer. Je resterai proche de la population. Je recevais déjà la population. Je continuerais à les recevoir. Je serai chaque semaine dans les mairies annexes."
"J’ai à dire à l’opposition qu’on a investi pratiquement 10 millions d’ueros dans l’école Mario Hoarau et 12 millions d’euros dans l’école Estella Clain. Il n’y aura pas de baisse allouée à l’éducation et au social. Les budgets seront conservés à l’éducation."
"Je ne m’attendais pas du tout à être maire. J’ai été souvent dans l’ombre de Thierry Robert. C’est une fierté de représenter ma ville qui m’a vu grandir il y a 42 ans de cela."
"Le préfet a pris un PIG (Projet d’intérêt général, ndlr). On avait deux possibilités. Soit on donnait la main à l’Etat pour réviser le PLU (Plan local de l’urbanisme, ndlr), soit on était mettre de notre destin. On a choisi la révision générale du PLU. Il y aura des moyens de recours supplémentaires. On a pris des avocats en métropole pour réfléchir aux moyens pour faire changer d’avis l’Etat. Il faut que les maires des communes limitrophes se mobilisent pour qu’on parle d’une seule voix."
"La problématique requin est régionale. On y travaille, on a un élu qui est à la délégation et qui travaille dessus depuis plusieurs années. On se penche pour trouver des solutions avec le concours de l’Etat.
"2020 est un autre jour. Il y a du travail sur la planche. 2020, rien n’est exclu. Je ne sais pas actuellement."