En plus des maires qui manifestent devant la préfecture contre la baisse du quota de nombre des contrats aidés à La Réunion, Nassimah Dindar, présidente du Conseil départemental a tenu à exprimer son insatisfaction. Elle affirme que différents secteurs d’activités seront touchés par cette diminution.
Les maires et d’autres élus de La Réunion ont manifesté ce mercredi 9 août devant la Préfecture. Ils déplorent l’annonce de la baisse de 75% du quota de contrats aidés pour le département.
Parmi ces élus, Nassimah Dindar, actuelle présidente du Conseil départemental de La Réunion et vice-présidente de la Région Réunion. Elle affirme que plusieurs secteurs d’activités se retrouvent touchés. Nassimah Dindar déclare :
"Les secteurs de service public ont besoin de ces contrats aidés car dans la majorité des cantines scolaires, des écoles primaires, mais aussi dans nos collèges, il y a des emplois qui sont assurés par ce type de contrats. Il faut aujourd’hui organiser cette prochaine rentrée dans les meilleures conditions.
L’accueil scolaire des enfants sera le plus touché. Et puis au Conseil Départemental, nous avons aussi des contrats aidés qui sont donnés à l’ONF (Office National des Forêts), pour entretenir les sentiers de randonnée, qui font que le tourisme à La Réunion qui connaît le succès que nous savons tous. Ce secteur doit encore être amélioré, donc il y a deux secteurs prioritaires à savoir l’accueil des enfants et les sentiers de l’ONF."
"Il faut assurer la rentrée des classes. La rentrée est prévue dans moins de dix jours, donc je pense que cette mobilisation tient surtout à ce que l’ensemble de la population réunionnaise puisse avoir les conditions nécessaires pour l’accueil de leurs enfants dans la restauration et même dans la surveillance des élèves de primaires et de collèges."
"Je crois que tous les services sont aujourd’hui mobilisés et le préfet lui-même connaît ce dossier. Dominique Sorain le suit également depuis le ministère des Outre-mer. Nous avons besoin de savoir quel sera le quota attribué à ce semestre pour assurer cette rentrée scolaire."