Les maires de La Réunion affirment que le manque de contrats aidés ne leur permettra pas d’organiser dans de bonnes conditions la rentrée scolaire le 18 août.
Les maires et d’autres élus de La Réunion manifestent ce matin devant la préfecture. Ils déplorent l’annonce de la baisse de 75% du quota de contrats aidés pour le département.
Les maires de La Réunion se sont rassemblés ce matin à Saint-Denis et affirment qu’ils pourraient ne pas pouvoir assurer la rentrée scolaire le 18 août.
Les élus ont été reçus en préfecture et vont déposer une lettre commune adressée au gouvernement pour réclamer les contrats aidés nécessaires pour une rentrée scolaire dans les conditions requises pour l’hygiène et la sécurité des enfants.
Les maires de la CIVIS et de la CASUD qui s’opposent sur plusieurs sujet se sont eux réunis cet après-midi pour faire le point sur la situation.
Ces élus réclament au moins 15% de l’enveloppe des contrats aidés de 2016. Ces demandes ont été transmises à l’Association des maires de La Réunion.
Les maires des villes de Saint-Denis, de Sainte-Rose, des Avirons et de Saint-Leu n’ont pas participé à la manifestation de ce matin à la préfecture. Ils n’ont pas signé la lettre commune de l’AMDR qui indique que la rentrée scolaire ne sera pas assurée. Un représentant de la commune dionysienne, s’entretiendra demain avec le préfet.
Le gouvernement a annoncé son intention de réduire drastiquement le nombre de contrats aidés pour La Réunion : -75%.
Les maires expliquent que le préfet de La Réunion aurait affirmé pouvoir débloquer 1 800 contrats aidés en urgences. Les édiles assurent qu’il faudrait 3 200 emplois au minimum pour une rentrée scolaire dans les bonnes conditions d’hygiène et de sécurité.
11 500 contrats aidés ont été signés depuis le début de l’année 2017 à La Réunion. Si la baisse du quota de contrats aidés attribués par le gouvernement dans l’île se confirme, ce chiffre chuterait à 5 000 pour la fin de l’année.
L’objectif des emplois aidés, est de favoriser l’insertion professionnelle. Le dispositif apparaît comme un tremplin pour les bénéficiaires.
Mais, depuis plusieurs semaines, les élus de La Réunion sont montés au créneau face car ils redoutaient une baisse des contrats aidés pour la fin de l’année.