Les élections législatives se sont achevées ce dimanche. Les résultats du scrutin se sont révélés surpenants à plus d’un titre.
Les électeurs de la
France entière ont élu 577 députés lors des
élections législatives. Le second tour s’est déroulé ce dimanche. Voici les grands enseignements à retirer des résultats.
La Réunion à contre-courant
Le mouvement "La République En Marche" lancé par
Emmanuel Macron, président de la République, a été plébiscité au niveau national. Il obtient la majorité absolu avec plus de 300 députés sur les 577 sièges de l’
Assemblée Nationale.
Aucun candidat "En Marche" n’a été élu à
La Réunion.
Monique Orphé est la seule des 4 femmes investies à passer le second tour. Malgré un ballottage favorable, elle s’est inclinée dimanche aux élections législatives.
La Réunion compte un député qui siègera dans la majorité présidentielle même s’il n’a pas l’investiture "En Marche" :
Thierry Robert. L’élue parlementaire
Ericka Bareigts s’est aussi déclarée Macron-compatible.
Quel pouvoir pour les députés de La Réunion ?
La Réunion n’aura donc pas de député qui appartiendra directement au mouvement du président de
La République. Se pose alors la question du pouvoir nos députés dans l’
Assemblée Nationale.
La situation est très différente à celle de la dernière mandature avec quatre députés socialistes dans un gouvernement PS.
La solution serait une alliance entre les députés qui viennent de
La Réunion. C’est ce qu’a proposé
Huguette Bello en direct sur
Antenne Réunion.
Mais il n’y aura pas assez députés pour former un groupe à l’
Assemblée Nationale. Un élu guadeloupéen propose lui de rassembler tous les parlementaires d’
Outre-Mer. Ils seraient assez nombreux pour cela.
Les femmes au pouvoir
La Réunion sort des élections législatives avec 4 femmes députées sur les 7 circonscriptions :
Ericka Bareigts,
Huguette Bello,
Nathalie Bassire et
Nadia Ramassamy.