Thierry Robert, député-maire de Saint-Leu, candidat à sa propre succession aux législatives confirme qu’il souhaite faire partie de la majorité présidentielle. Il affirme aussi que son casier judiciaire est vierge.
Le député-maire de Saint-Leu, Thierry Robert, est l’invité du Journal Télévisé d’Antenne Réunion. Il est candidat à sa propre succession dans la 7e circonscription.
"Quand on parle de la présence, j’y suis quand c’est utile. Si c’est pour bat’carré à Paris, dépens’ l’argent, à quoi ça sert ? Moi, je continuerais, j’irais à Paris quand ce sera nécessaire."
"La réponse la plus concrète à l’Assemblée Nationale est celle que m’a faite Emmanuel Macron sur la situation de monopole de certaines compagnies aériennes. Il a lancé une enquête lorsqu’il était ministre. Cette volonté de lutter contre les monopoles, je suis sûr qu’il y aura un écho favorable et qu’on ira lutter contre ces monopoles. Le transport aérien, les véhicules, les pièces de véhicules, la restauration."
"Il ne faut rien négliger. Il y a 11 autres candidats. J’explique aux gens ce que j’ai fait et que je continuerai à faire pour eux. On ne peut pas me reprocher de ne pas me battre pour les Réunionnais."
"On peut me reprocher la forme. Sur le fond, j’ai eu des prises de positions, j’étais en phase avec mes convictions. Je ne me suis pas mis à genoux dans le préfet pour dire que c’est un Bon Dieu, mais pour le mettre en difficulté, lui dire qu’il est préfet mais qu’il doit écouter les élus, on est plus en colonie."
"Aujourd’hui, l’étiquette ne fait pas la valeur d’un élu ou candidat. La population va décider que je suis apte ou pas à défendre leur intérêt. Je suis plus que jamais en marche, je ne suis pas le caméléon qui change de couleur. Emmanuel Macron a fait des propositions proches de mes valeurs. Je serais dans la majorité présidentielle."
"Je veux garder ma liberté d’expression et de vote. Je voterais toutes les lois qui feront avancer La Réunion. Quand il y aura quelque chose qui ira à l’encontre des attentes des Réunionnais."
"C’est une grossière faute d’Emmanuel Macron. Je pense quand même qu’il n’est pas le seul à avoir dérapé. Je crois que c’est un incident de parcours. Je comprends que des gens ont été vexés. Il y a eu une erreur."
"Bien sûr qu’on est un peu déçu. C’est les politiques locaux qui sont à l’origine de cette affaire. Je suis sur la liste des investis. 5 minutes plus tard sort un article disant que j’ai un casier judiciaire. Au national, ils prennent peur et m’éliminent. Mon casier judiciaire est vierge !"
"Je suis pour, je l’ai dit depuis 2005, lorsque j’étais jeune UDF. Je voterais cette loi, parce qu’elle est utile."
"Il faut assainir et ajuster. Il faut revoir les choses. Je veillerais à ce que les travailleurs soient respectés. Un référendum est la démocratie. C’est ce qui compte, dans un vote ou dans une entreprise, c’est la démocratie."