Candidate sous l’étiquette La République en marche dans la 6e circonscription, Monique Orphé est l’invitée du Journal Télévisé de 19h d’Antenne Réunion.
Monique Orphé incarne un parti socialiste décomplexé. Elle a obtenu l’investiture La République en marche convoitée par beaucoup. Un choix de campagne avant un retour au parti socialiste ?
"Je reste de gauche parce que je suis socialiste"
"J’ai fait un choix clair il y a deux mois. Je me suis positionnée sur le programme d’Emmanuel Macron, parce que j’estimais que son programme correspondait aux attentes des Dionysiens, des Réunionnaises et Réunionnais, ainsi que des personnes de ma circonscription. Je reste de gauche parce que je suis socialiste. Et j’ai toujours légiféré avec mes convictions et valeurs de gauche. Je continuerai à le faire demain à l’Assemblée nationale. Je suis toujours au parti socialiste."
Face aux personnes qui disent que cette double appartenance politique signifie que Monique Orphé cède à l’opportunisme électoral, elle répond.
"J’ai aujourd’hui un bilan, et je veux me poser là-dessus, j’ai bien travaillé. J’ai été 56e député sur 577. J’ai proposé beaucoup d’amendements et j’ai rédigé 7 rapports. J’ai notamment oeuvré pour que le chômage baisse. Il était en 2012 de 30 %, contre 24 % aujourd’hui. Et un chômage à 60 % et aujourd’hui à 53 %, cela veut dire que les dispositifs qui ont été pris pour les chômeurs réunionnais ont porté leurs fruits. Notamment avec les emplois d’avenir et les aides pour les entreprises, dont les PME. On a investi 4 000 euros par an pour embaucher des personnes. Nous avons aussi oeuvrer pour l’éducation, j’ai aussi oeuvré pour l’égalité homme-femme..."
Une mauvaise perception du bilan du quinquennat ?
"Je ne sais pas si les électeurs se sont trompés sur le bilan du quinquennat, mais il y a eu un manque d’explication, de pédagogie, c’est ce que j’ai fait. Tous les ans, j’ai pris un engagement en 2012 de rendre un bilan tous les ans, et je disais ce que je faisais à l’Assemblée nationale."
Quelle opposition à l’Assemblée
"Je veux être dans cette majorité présidentielle pour agir, au-delà d’une étiquette. Je l’ai fait pendant cinq ans et je continuerai à le faire. Mon rôle de députée va être de peser sur les lois, de faire en sorte que les engagements du président de la République Emmanuel Macron soient respectés."
Représentation de l’Outre-mer
"Pour que la voix de l’Outre-mer soit entendue, il faut être présente à l’Assemblée, aux commissions, aller dans les ministères. Il faut porter haut et fort la voix de l’Outre-mer et de La Réunion."
Exemplarité des élus
"Je pense que c’est au ministre de la cohésion des territoires Richard Ferrand de prendre la décision de démissionner ou pas, c’est à la justice de trancher. Nous avons permis la loi sur la transparence de la vie publique, demain il y aura une loi sur la moralisation de la vie publique, je voterai cette loi."
Publicité sexiste
"Je serai je salue l’action de l’association Chancegal qui lutte contre les publicités sexistes."