Du côté des militants Réunionnais de Marine Le Pen, la déception a été grande à l’annonce de la victoire d’Emmanuel Macron. En l’absence de leur secrétaire départemental, Jean-Claude Otto-bruc, parti dix minute avant l’annonce des résultats, une vingtaine de militants annocent dans les prochains jours des désenchantements face à ce choix démocratique.
Marine Le pen, candidate du Front National, de ce second tour de la Présidentielle 2017, n’a obtenu que 34 % des voix face à Emmanuel Macron, le nouveau président de la Ve République.
A l’apparition du visage du candidat En Marche !, les vingtaines de militants Réunionnais, rassemblés au siège du Front National ne pouvaient cacher leur dégoût face à cette défaite.
Question ambiance, Jean-Claude Otto-Bruc été parti dix minutes avant les résultats, pour récupérer selon Philippe Ganthy, l’ex-délégué Les Républicains de la sixième circonscription, "les mauvais résultats".
Tout comme les militants, l’ex délégué Les Républicains, évoque un choix démocratique qui entraîneront des désenchantements chez les Français dans les prochains jours : " On a un état de grâce qui dure généralement 6 mois, je pense que pour Emmanuel Macron cela durera 6 jours "
Attristés, déçus, en colère, beaucoup des militants ne souhaitent plus réagir face aux médias.
Toutefois, lorsque l’on évoque les législatives, certains d’entre eux évoquent un "un dernier espoir".
Ils ne cachent cependant pas, qu’une union aux prochaines législatives, serait synonyme d’" un mangé cochon national et péi ".
Pour rappel, le Front National détient un record historique au niveau local, c’est 140 000 Réunionnais qui ont voté pour la candidate de l’extrême droite.