Des élus, des partis politiques, des associations ont réagi à l’élection d’Emmanuel Macron.
"Je me félicite de la participation des Réunionnais et plus particulièrement des Saint-Pierrois qui lors de ce scrutin se sont rendus en nombre dans les bureaux de vote pour accomplir leur devoir citoyen."
"Permettez-moi d’avoir une pensée particulière pour les Saint-Pierrois qui m’ont aidé sur le territoire de notre commune à faire barrage au Front National. Notre mot d’ordre a été suivi."
"Les Français ont désigné le nouveau Président. Je salue son élection acquise sur les valeurs de la République mais aussi et surtout dans un contexte où le combat des idées n’a pas eu lieu."
"En effet, l’élection de ce dernier s’est faite dans des conditions particulières dans lesquelles notre candidat n’a pas pu exprimer clairement le projet politique permettant d’offrir une vraie alternative aux Français."
"Les élections législatives de juin prochain seront donc l’occasion."
"Nous adressons au Président de la République nos respectueuses félicitations et nous lui transmettons nos vœux les plus sincères de réussite pour le redressement de la France.
En ne donnant pas de consigne de vote à l’occasion de cette élection présidentielle, notre Conseil municipal a rigoureusement voulu que la population se prononce en son âme et conscience.
Notre Conseil a eu raison.
Les résultats de ce soir au Tampon révèlent donc le véritable malaise qui touche l’ensemble de la population réunionnaise. (Difficultés économiques et sociales, chômage, précarité, perte de repères des jeunes).
Nous exhortons notre nouveau Président de la République Emmanuel Macron d’entendre ce cri de désespoir.
Nous lui demandons de prendre d’urgence toutes les mesures nécessaires donnant les moyens de faire face à cette crise sans précédent que vivent les Réunionnais.
Pour ma part, j’apporterai ma contribution dans un esprit constructif pour relever ensemble les défis auxquels nous sommes confrontés."
"Emmanuel MACRON est notre nouveau Président de la République.
Nous ne pouvons que nous satisfaire que le résultat de ce second tour conforte notre pays dans sa tradition démocratique.
Dans un sursaut républicain, nous avons su faire barrage au parti de la haine, de la division et du repli sur soi.
Je me réjouis que les électeurs Portois aient entendu mon appel à voter contre le Front National et à préserver ainsi le pacte républicain. Il faut souligner d’ailleurs qu’ils le font dans la même proportion qu’au plan national.
Toutefois, il est indispensable, dès demain, d’être particulièrement vigilent à l’exercice de notre expression démocratique dans l’intérêt de la population et plus particulièrement des travailleurs.
Les prochaines élections législatives nous donneront la possibilité de porter à l’ Assemblée Nationale cette expression populaire pour conduire un nouvel élan politique réunionnais."
"Désormais, l’Outre-Mer n’est plus le dernier bastion de résistance au Front National. Marine Le Pen a fait exploser les derniers verrous ultramarins qui donnaient à son parti, élection après élection, les scores les plus faibles de tous les territoires français.
Cette percée est inquiétante en raison de l’incompatibilité de son idéologie avec les valeurs portées par nos territoires éloignés et les inquiétudes liées à sa position sur l’Europe qui risque de priver les territoires ultramarins d’importantes ressources des différents fonds européens et qui ne seront pas compensées par le budget national.
Cette leçon doit servir à futur président Emmanuel Macron qui doit immédiatement mettre en chantier la remise à niveau des infrastructures et de l’économie des territoires ultramarins. Si ce chantier n’était pas immédiatement ouvert de plein gré avec un processus contrôlé pour donner à tous les territoires ultramarins des signaux positifs, la défiance manifestée dans les urnes et l’exemple guyanais se traduiront par un rapport de forces que dirigeront des mouvements populaires qui seront intransigeants sur le contenu et le timing des réformes, exposant le gouvernement à devoir céder sous la contrainte des manifestations de rue et dans l’urgence des blocages et des affrontements."