Le candidat socialiste Benoît Hamon est l’invité du Journal Télévisé d’Antenne Réunion, il détaille son programme.
Benoît Hamon, candidat socialiste à l’élection présidentielle, s’exprime sur la campagne dans le Journal Télévisé d’Antenne Réunion.
"On se retrouve à devoir accélérer dans la dernière ligne droite. Les contraintes médiatiques m’obligent à écourter mon séjour. Mais j’ai eu des discussions approfondies avec les Réunionnais."
"J’étais à la Plaine des Grègues il y a 13, 14 ans et j’ai l’impression qu’il y a des sujets qui sont encore là aujourd’hui. Il est temps de tourner la page avec des décisions politiques qui n’ont pas fonctionné."
"Il y a des déçus, mais l’essentiel est d’apporter des solutions. Quand je pose la réponse du Revenu universel d’existence, cela va concerner des dizaines de milliers de Réunionnais et de Mahorais. Ce sont des réponses concrètes."
"Une partie de ses engagements sont tenus. Est-ce que cela suffit pour inverser la courbe du chômage ? Non ! Ce sont des difficultés structurelles auxquelles il faut des réponses."
"Si l’argent public ne va pas à des secteurs durables qui créeront de l’activité à La Réunion et des formations des jeunes à La Réunion, on continuera à avoir une économie très dépendante de l’extérieur. "
"On doit donner à La Réunion les moyens d’une plus grande autonomie économique, énergétique et des décisions. Je veux faire sauter ce qu’on a appelé le verrou Virapoullé pour que les élus prennent des décisions qui correspondent à la population."
"C’est trop tôt pour parler du gouvernement. je trouve qu’Ericka Bareigts été à la hauteur. Elle reconnaît qu’il y a des décennies de retards structurels en Guyane. Ça va dans le bon sens, les problèmes sont nombreux mais on ne peut pas être un ministre providentiel."
"Dans mon gouvernement, ce sera un gouvernement qui tournera la page avec les classiques qui veulent rester au pouvoir. Il y aura beaucoup de nouvelles têtes."
"C’est devenu le grand n’importe quoi. Il y a d’Estrosi à Le Drian, c’est la même génération qui s’accroche du pouvoir. Avec Emmanuel Macron, il y aura une baisse des dotations du service public. Il y aura aussi la baisse des impôts sur la fortune. Que des socialistes qui rejoignent cela ce soit un vote utile - c’est un vote utile à Emmanuel Macron."
"À partir du moment où il y a des réserves naturelles qui peuvent attirer les requins, des filets qui ne peuvent pas rester à cause de la houle, je suis favorable à la pêche préventive. On est dans une situation où on est confronté à des réalités nouvelles."
"Je ne sais pas si tout cet argent n’aurait pas dû être utilisé ailleurs. Je comprends qu’on le fasse. Je vois la difficulté des embouteillages. C’est pénible j’imagine tous les jours et en même temps, c’est un chantier très très très cher. Une fois que vous avez commencé à la construire sur la mer, il est difficile d’arrêter. Il faudra être particulièrement vigilant sur les dépassements."
"Je suis pour qu’on augmente la concurrence. On pourrait faire de La Réunion, la continuité territoriale, c’est aussi la capacité de se projeter depuis La Réunion. Il faut l’ouverture des lignes supplémentaires. Je pense que c’est une vraie clé. Il n’y a pas de développement sans continuité."
"Il faut que Gilbert Annette m’explique pourquoi il est pour la baisse de l’impôt sur la fortune, il faut que Monique Orphé m’explique pourquoi elle est pour la hausse de la CSG pour les retraités, il faut que Jean-Claude Fruteau et Michel Vergoz m’expliquent pourquoi ils sont pour le contrôle des chômeurs. Je connais leurs convictions mais je ne vois pas ce que leurs convictions ont à faire avec cela. Aujourd’hui, je vois peu de socialistes qui m’expliquent en quoi ce programme est bon. Emmanuel Macron n’arrivera pas à lutter efficacement contre le Front National. Ce type de programme prépare de la désespérance qui fabrique le vote Front National."
"Il est derrière moi. Il m’avait reçu après ma victoire à la Primaire. Il me laisse libre de développer un projet qui est différent."