Mouvement citoyen, le front anti-Fillon 974 indique avoir été créé après les déclarations de François Fillon lors de la primaire de la droite.
"Depuis la primaire de la droite, François FILLON a fait des déclarations qui s’avèrent inquiétantes pour la France, en général, et plus particulièrement pour la Réunion. Ainsi, notre groupe de citoyens réunit ce jour, souhaite faire part à la population réunionnaise de sa réflexion", indique en préambule le mouvement citoyen.
Le front anti-Fillon 974 d’indiquer que "l’objectif étant d’attirer l’attention de l’opinion publique sur les dangers qui menacent les acquis sociaux des travailleurs, des retraités et des demandeurs d’emploi à travers le programme de FILLON à la Présidentielle de Mai 2017."
Lors d’un point presse organisé ce mardi 17 janvier, le mouvement citoyen a mis en avant plusieurs arguments expliquant la création du front anti-Fillon 974 à La Réunion :
"Le candidat de la droite annonce la suppression de 500 000 postes de fonctionnaires, soit la suppression de 500 postes pour la Réunion alors que l’actualité a fait que des fonctionnaires ont été recrutés, notamment dans la police et de la gendarmerie.
Cette mesure concerne environ 2000 personnes directement par rapport aux compositions familiales et rajouter à cela les emplois indirects.
Dans ce même délire, il annonce le gel de recrutement de fonctionnaires sur les 5 années à venir."
"François Fillon a été le Premier Ministre de Nicolas SARKOZY de 2007 à 2012 et son mandat/bilan a été sanctionné par les électeurs avec la défaite de SARKOZY en 2012, lors de la Présidentielle. Après le gouvernement CHIRAC/VILLEPIN, c’est à dire à sa prise de fonction, François FILLON a déclaré « je suis à la tête d’un pays en faillite ». En effet, à ce moment-là, la France cumulait un déficit de 1300 milliards d’euros.
A la fin de son mandat, le déficit s’était largement accentué en passant à 1900 milliards d’euros soit 600 milliards de plus alors que sur la même période le nombre de chômeur a augmenté d’un million.
Il est important de souligner que ce même gouvernement a renfloué les banques pour soit disant créer une dynamique économique.
Un autre choix politique a marqué les esprits, c’est le bouclier fiscal, qui consiste à plafonner l’imposition globale du contribuable : il a coûté 196 milliards à notre pays."