Le maire de Petite-Île, Serge Hoareau, confirme son indépendance politique et évoque les sujets économiques qui concernent sa commune.
Serge Hoareau, maire de Petite-Île, est l’invité du Journal Télévisé d’Antenne Réunion. Il parle de l’économie sur sa commune et les présidentielles qui approchent.
"Il y a effectivement depuis deux ans, une volonté des agriculteurs de se relancer sur une culture de ce condiment très apprécié des Réunionnais, il faut persévérer dans ce sens.
"Vendu sur les marchés, l’ail est entre 4 et 5 euros. L’ail de Petite-Île est plus cher parce qu’il est de meilleure qualité. Ce qu’on fait venir de Chine, on le consomme directement. Une botte d’ail de Petite-Île, ça peut durer entre 9 et 12 mois. J’ai envie de dire que c’est notre petit caviar."
"C’est une volonté de soutenir de toutes les cultures identitaires avec la présidente du conseil départemental Nassimah Dindar. L’ail en fait partie comme l’oignon, la tomate et la carotte. Je crois que les objectifs sont de ne pas perdre de nouvelles parts de marché et progresser, ce sera en deux étapes. Il faut rassurer les agriculteurs et faire en sorte avec les techniciens que l’on puisse travailler avec des cultures saines."
"Le président de la Région Didier Robert nous a demandé de prendre contact avec les propriétaires des terrains concernés, c’est chose faite. Le dossier avance, on est sur les études de programmation pour définir les besoins pour les métiers de la restauration et de l’hôtellerie. L’objectif est de poser la première pierre en 2019."
"Je crois qu’elle prend la mesure de l’ensemble des dossiers de l’Outre-mer. Elle a porté un projet de loi qui est en train d’être validé devant les députés et les sénateurs. Je ne suis pas à ce niveau de connaissance de ce projet de loi. Je pense que c’est un projet qu’elle a à coeur."
"L’égalité, on doit l’avoir sur tout le territoire et on aurait dû l’avoir depuis 70 ans. Il a fallu beaucoup de temps pour avoir un certain nombre de satisfactions. Va-t-il vraiment y avoir une égalité entre les Français de métropole et le Réunionnais Français ? Est-ce qu’il y a égalité entre celui qui habite Cilaos et celui qui habite Saint-Pierre ?"
"Le président François Hollande est arrivé dans un contexte très difficile, on a beaucoup de mal à retrouver une stabilité économique. C’est à lui de mesurer ses chances de pouvoir porter les couleurs de la gauche à la tête de la France."
"Aujourd’hui, tous les candidats ne sont pas encore annoncés, il y a des primaires. On verra en fonction des programmes et voir celui ou celle qui sera en mesure de travailler pour la France. La situation n’est pas mieux aujourd’hui qu’en 2012."
"C’est une élection importante, c’est un choix de société que nous faisons. J’irai voter aux deux primaires. Je suis un démocrate."
"Aujourd’hui, je travaille pour la population de Petite-Île. Je pense que notre population l’a bien compris. J’ai cette sensibilité de gauche mais je peux travailler avec une majorité de droite comme à la CIVIS ou au Conseil départemental."
"Je suis maire de Petite-Île, il y a une loi votée qui dit qu’on ne peut pas être un exécutif et avoir un mandat national. Je fais le choix d’être maire de Petite-Île."
"Je regrette cette situation puisque la fête du football a été gâchée. Il y a un président qui a pris une décision qui ne pouvait pas convenir au Sudiste mais on aurait dû jouer cette finale. Ça aurait été dommage, mais une finale de Coupe régionale de France, ça se mérite."