Promouvoir l’éthique en politique. C’est l’objectif d’un groupe de réflexion. Il se base notamment sur les perquisitions menées simultanément jeudi dans le cadre de l’enquête préliminaire portant sur les marchés de la Nouvelle Route du Littoral.
"Lorsqu’il y a des sommes aussi importantes que cela, il y a à chaque fois enquête et divers soupçons. Nous pour l’instant on attend. Nous ne sommes pas dans le procès d’intention. Ce n’est pas étonnant en cette période, car les élections sont propices à des fenêtres de tirs d’affaires comme celle-ci", estime Emmanuel Lemagnen, animateur du groupe déontologie/créativité.
Il fait référence aux perquisitions qui se sont déroulées hier dans le cadre de l’enquête préliminaire portant sur les marchés de la Nouvelle Route du Littoral.
Raymond Lauret, un membre du groupe, de rajouter : "Je suppose que les élus qui sont aujourd’hui perquisitionnés, sauront, s’ils n’ont rien fait, apporter des preuves qu’ils n’ont rien fait. S’ils ont fait des choses, la justice ne laissera pas les choses passer, j’imagine".
Pour Wilfrid Bertile un autre membre, les politiques ne doivent pas perdre de vue les responsabilités qui découlent lors qu’ils sont élus.
"Nous sommes dans un système où l’on va vers le clanisme électoral, où on vas vers le clientélisme. Et on voit bien ce qui se passe dans les communes : on ne tolère pas que l’opposition ait un emploi. Nous sommes élus pour l’ensemble de la population, et pas simplement pour les gens de son camp."
Limiter les abus, une volonté du groupe
"Ce que nous demandons c’est que les élus aient une indemnité pour leur fonction. Et que lorsqu’ils siègent dans une intercommunalité, dans une Sem ou une SPL, ils ne méritent pas d’autres indemnités que celles qu’ils ont déjà auparavant", souligne Emmanuel Lemagnen.