Jean-Jacques Vlody, député socialiste et conseiller général déchu, tire les conclusions de la défaite de la gauche aux élections départementales et se tourne vers l’avenir, évoquant sa préférence pour le candidat de la gauche aux Régionales.
Invitée politique du dimanche sur le plateau du Journal Télévisé d’Antenne Réunion, Jean-Jacques Vlody, député socialiste et candidat malheureux aux élections départementales est revenu sur la défaite de la gauche.
Il tire les conclusions après la gifle infligée à sa famille politique : "La droite est très largement majoritaire, le contexte national a énormément pesé, c’était prévisible. Ce qu’on doit faire aujourd’hui, c’est mettre en place des politiques pour les Réunionnais."
Le parlementaire déplore : "Ce qui est injuste, c’est qu’on nous affecte ce qui est négatif. Ce qui n’est pas bon est pour nous, mais ce qui est bon n’est pas pour nous."
Défaite au Tampon
Il précise : "Je pars d’une situation des municipales. J’ai rétabli l’équilibre politique. Il y a deux forces politiques au Tampon, la mairie et moi-même."
Avant d’ajouter : "Les 2 500 familles du Tampon qui ont des contrats aidés, sont des contrats que j’ai mis en place, qui ont été financés par l’État. Ces aspects positifs ont bénéficié au maire."
Majorité et opposition au Palais de la Source
Quant à la gouvernance du conseil départemental, il espère : "que la présidente et cette nouvelle majorité ne s’installe pas dans la lignée de la Région qui est dans une opposition systématique du gouvernement."
Au sujet du rapprochement du PS avec le PLR mais la distance qui persiste avec le PCR, Jean-Jacques Vlody lance : "Il y a déjà un signe très fort d’un union à gauche. Aujourd’hui, nous prenons acte qu’il y a différentes sensibilités. Je souhaite que nous soyions une plateforme alternative pour faire avancer La Réunion."
Quel candidat pour les Régionales ?
Pour les prochaines élections régionales, Jean-Jacques Vlody assure qu’il ne sera pas candidat : "Je pense que j’ai mon travail de parlementaire à continuer. Nous avons besoin de mener une réforme sur nos organisations, notre foncier."
Interrogé sur la possibilité d’une candidature commune PS/PLR avec en tête de liste Huguette Bello, le parlementaire est catégorique : "Je préfère Patrick Lebreton, la question n’est pas celle-là. La question est quel projet nous voulons ? Il y a des sensibilités différentes. Je suis socialiste, je ne cache pas mon drapeau."