A Saint-Denis, la droite triomphe en remportant la victoire dans trois cantons sur quatre. L’ampleur de la vague bleue est terrible pour les socialistes. Seul le canton 12 reste à gauche dans le chef-lieu avec la victoire de Gérald Maillot et Yvette Duchemann.
A Saint-Denis, la présidente sortante Nassimah Dindar et son co-listier Serge Hoarau ont décroché le canton 10 dès le premier tour avec 61,03% des voix. Et hier, l’Union de la Droite a raflé deux des trois cantons encore en jeu sur le chef-lieu. Pour les socialistes qui étaient encore dans la course dans le canton 9 et 11, la défaite est terrible.
Dans le canton 9, le couple socialiste - Audrey Belim et Gérard François (PS) - s’est incliné avec 47% contre les 53% des candidats de la droite, Alain Armand et Nadia Ramassamy.
Autre défaite de taille pour les socialistes : dans le canton 11. Le binôme de l’Union de la droite mené Jean-Jacques Morel - porte-parole d’Objectif Réunion - a rempli sa mission en décrochant la victoire face au duo du PS.
Pour plus de précision : Jean-Jacques Morel et sa co-lisitière Graziella Boustoini ont décroché leur place dans l’hémicycle avec 54,3% des voix face à Brigitte Adame et Jacques Lowinsky, adjoint au maire (45,7%).
Le combat perdu du PS à Saint-Denis
Pour le PS qui a déjà la mairie de Saint-Denis, l’objectif du second tour était de faire du chef-lieu un bastion socialiste du Nord. Un combat perdu.
Malgré l’élection de la présidente sortante Nassimah Dindar au premier tour (canton 10), le Parti Socialiste était toujours dans la course dimanche 29 mars dans les trois cantons restants à Saint-Denis. Mais à l’issue du second tour, seul le canton 12 est resté à gauche.
Gérald Maillot et Yvette Duchemann ont été élus avec 55,83%. Dans le canton, le binôme de l’Union de la droite (Laurent Grosset / Anne Nativel) a été battu mais cela ne suffira pas à redonner le sourire aux socialistes.
Saint-Denis vire à droite
"Cette victoire nous engage tous à droite pour porter la voix des Réunionnais et les intérêts de La Réunion dans un contexte particulièrement difficile" assure le sénateur et président de Région, Didier Robert.
Selon l’architecte de l’Union de la droite et président d’Objectif Réunion, ces résultats représentent : "une nouvelle fois un désaveu pour le Gouvernement qui porte depuis 2012 une politique de casse relayée par les élus PS et leurs soutiens".