Ce n’était pas une surprise. Le sénateur Bruno Retailleau, également président du groupe UMP a annoncé ce jeudi soir que la commission spéciale sur la loi "Macron" s’était prononcée en faveur de la suppression de l’article introduit à l’Assemblée nationale, défendu par Ericka Bareigts. Il s’agissait d’autoriser dans les territoires d’outremer à pouvoir remplacer certains jours fériés par des jours fériés locaux.
Devenu "article 82 bis", l’amendement d’Ericka Bareigts, la députée socialiste de La Réunion, n’a pas fait long feu. Celui-ci demandait la possibilité dans les départements et régions d’Outre-mer, (Guadeloupe, Guyane, La Réunion, La Martinique et Mayotte), d’ajouter un article dans le code du travail, afin de remplacer des jours fériés traditionnels par des jours fériés nouveaux, à l’exception des 1er et 8 mai, du 14 juillet et du 11 novembre.
Ces modifications étant décidées après une consultation locale, avant d’être arrêtés par le préfet de chaque territoire outre-mer.
Avec une majorité de sénateurs issus de droite, cette proposition d’amendement, devenu " article 82 bis ", n’avait que très peu de chances de passer.
Une pétition lancée par l’UMP
Il n’en reste pas moins que cette initiative de la députée socialiste Ericka Bareigts avait créé la polémique, tant au niveau local que sur le plan national. En effet, l’UMP avait même décidé de lancer une pétition afin de montrer son opposition à cette proposition de modifier les jours fériés en Outre-mer.