Vanessa Miranville : "Il faut que l’effort soit collectif"

Vanessa Miranville, la maire de La Possession, s’exprime en direct sur Antenne Réunion, suite à ses annonces sur les mesures de restrictions économiques pour la commune.

La maire de La Possession réaffirme l’importance de ce travail : "Il va falloir que l’effort soit collectif. Je n’augmenterai les impôts que dans la mesure où toutes les autres mesures possibles seraient prises. Il ne s’agit pas de baisser les salaires les plus bas, mais bien d’enlever une petite partie des primes en fonction des salaires au-dessus de 1 500 euros."

Vanessa Miranville se dit déterminée : "J’ai la conviction qu’en faisant les mesures les plus rigoureuses possibles cette année et en étant vraiment prudents sur nos dépenses, on a diminué nos dépenses auprès des associations, on a fait en sorte que les impôts augmentent de la façon la plus légère possible (5 à 10%). On est en train d’assainir la situation héritée. On a des factures de 1 million d’euros qui date de 2001. Il faut que l’année 2015 puisse se passer en assainissant la situation pour que 2016, on puisse mettre en place nos projets."

Pour ce qui est du travail qui sera réalisé cette année : "Mais dès 2015, la priorité est d’assurer la sécurité de nos bâtiments publics. Certaines écoles ne sont pas aux normes d’incendies, d’élagage Nous sommes en train de faire tout ce travail également pour assurer le bien-être et la sécurité de nos habitants."

Au sujet de la situation économique héritée, elle lance : "Il nous a fallu un an pour faire le bilan total de ces factures non payées qui datent parfois de 15 ans et qui sont de montants très élevés. On est en train de mettre en place le début du remboursement des 12,6 millions d’euros au consort Souprayenmestry qu’il faudra démarrer cette année."

Quant à la conséquence que ces décisions peuvent avoir sur les prochaines échéances électorales : "J’ai été élue pour leur apporter la transparence sur la situation de La Possession. Elle n’est pas catastrophique, on a effectivement 6% de déficit sur le budget de la ville pour 2014. C’est un risque parce que la mise sous tutelle est prononcée à partir de 5%. Mais les mesures qu’on prend sont nécessaires car si on ne les prend pas, la mise sous tutelle, ce sera peut-être des augmentations de 40% d’impôts comme à Saint-Louis, la suppression pure et simple de tous les CDD et la prime des agents."

Vanessa Miranville déclare : "Il faudra chacun y mettre du sien. J’espère dès la fin de l’année pouvoir à nouveau faire de l’action sociale."