Le maire de Sainte-Suzanne a passé 7 heures en garde à vue mercredi dans le cadre d’une enquête préliminaire suite à une plainte déposée pour des soupçons d’achats de voix. Il en est ressorti libre.
"Je n’ai pas plus de commentaire à faire que ce qu’a dit mon avocat", déclare Maurice Gironcel.
Mercredi, le maire de Sainte-Suzanne a été entendu pendant 7 heures à la Caserne Vérines par les gendarmes de la brigade de recherche. Il avait été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête préliminaire suite à des soupçons d’achats de voix. Il en est ressorti libre.
Cette garde à vue intervient après la plainte déposée au pénal par Daniel Alamélou, adversaire politique de Maurice Gironcel lors des dernières élections municipales.
D’après nos informations, les gendarmes seraient en possession d’un ou de plusieurs extraits audio concordants. Maître Rémi Boniface, l’avocat du maire de Sainte-Suzanne avait déclaré sur le plateau d’Antenne Réunion que l’élu ne demandait pas sur ces enregistrements de votes contre de l’argent. Il avait d’ailleurs affirmé qu’il s’agissait "d’un piège grossier, une manoeuvre gros doigt".
Maurice Gironcel, présent ce matin à l’hommage rendu à Rémi Fraisse, tué lors d’échaufourrées pendant les manifestations contre le barrage Sivens, n’a pas souhaité faire plus de commentaires sur l’affaire qui le touche. "Le mépris par rapport à mes opposants, ça suffit. Le silence."