Les compagnies aériennes et acteurs économiques ont été conviés à donner leur point de vue sur le dispositif et son importance dans le secteur aérien local. Les élus de l’opposition au Conseil régional s’expriment aussi.
Ce matin, ce sont les compagnies aériennes qui ont présenté ce que le dispositif de la continuité territoriale représentait dans leur bilan économique devant les élus du conseil général.
"Il faut maintenir les 360 euros, la continuité territoriale, il faut maintenir le lien très étroit entre les Réunionnais et leur famille qui est en métropole car tout le monde n’a pas les moyens de se doter d’un billet d’avion sans la continuité territoriale", rappelle Ibrahim Patel, président de la CCIR.
Du côté de Marie-Joseph Malet, Air Austral, il explique : "Aujourd’hui nous allons présenter la taille que représente le trafic généré par le dispositif de continuité territoriale et tout ce qu’on a pu faire pour faire des efforts tarifaires. La continuité territoriale, compte tenu des chiffres représentés, représente un intérêt réel pour toutes les compagnies."
"La continuité territoriale, c’est comme en Corse. Et à partir de ce moment, il faut que l’État prenne tout en charge. Dans une véritable continuité territoriale, la Région n’a pas à mettre de l’argent dedans, c’est de la compétence de l’État. Et si la Région met des sous dedans comme elle le fait actuellement, cela veut dire qu’elle ne peut plus revendiquer que tout doit être payé par l’État", assure Élie Hoarau, conseiller régional de l’opposition.
Quant à Paulet Payet, conseiller régional, il déclare : "De 2010 à aujourd’hui, 350 000 personnes ont pu bénéficier de ce dispositif et ça veut dire que c’est un besoin. Un besoin qui contribue à l’épanouissement du Réunionnais qui lui permet de quitter son île d’aller en vacances et ou aller chercher du travail. Si aujourd’hui, personne ne prend de décision, c’est normal que la Région prenne cette compétence. Cette continuité territoriale devrait être inscrite dans la constitution."