Demain, Younous Omarjee représentera le Parlement européen au Conseil des ministres européens à Milan. Il interviendra pour "défendre l’avenir de la politique de cohésion et des fonds structurels auprès des ministres des 28 Etats membres, du Président du Conseil européen et du Commissaire européen Johannes Hahn".
Le député européen Younous Omarjee annonce qu’il sera en déplacement à Milan - à compter de ce jeudi et vendredi 10 octobre - pour représenter le Parlement européen au Conseil des ministres en charge de la politique de cohésion.
En tant que 1er Vice-Président de la commission développement régional (REGI), "il conduira la délégation du Parlement et interviendra pendant 15 minutes pour défendre l’avenir de la politique de cohésion et des fonds structurels auprès des ministres des 28 Etats membres, du Président du Conseil européen et du Commissaire européen Johannes Hahn".
Par voie de communiqué, Younous Omarjee explique que l’enjeu de la discussion portera sur "la question de la mise en œuvre du nouveau principe dit de « conditionnalités macroéconomiques »".
Pour plus de précision : "ce principe prévoit que le versement des fonds structurels européens puisse être désormais suspendu pour les États membres qui ne respectent pas la règle d’or budgétaire et qui ne mettent pas en œuvre les mesures destinées à faire décroître leurs déficits".
Pour Younous Omarjee, la question est aujourd’hui de savoir avec quel niveau de rigueur ce mécanisme sera mis en œuvre lorsqu’un État membre ne sera pas en mesure de respecter les critères européens de bonne gouvernance économique.
"Voilà tout l’objet de notre discussion de ce vendredi" a-t-il précisé en ajoutant que "cela est d’autant plus important pour nos régions d’outre-mer que notre gouvernement a annoncé qu’il ne serait pas en mesure de respecter, ni en 2014, ni en 2015, les engagements de réductions des déficits qu’il avait pris auprès de ses partenaires européens".
Le député européen assure qu’il fera part aux ministres des États membres que la priorité du Parlement européen est d’épargner les régions les moins développées de ces suspensions des crédits européens en cas de sanction pour la mauvaise gestion de la dette du pays concerné.
"Imaginez un instant si demain les fonds structurels se trouvaient suspendus pour l’Outre-mer au motif que la France ne respecte pas ses objectifs de réduction de son déficit ? Nous ne pouvons rester sans réagir !" a insisté le député Younous Omarjee.