Le sénateur et président de la Région Réunion, Didier Robert, s’est exprimé en direct sur le plateau du Journal Télévisé d’Antenne Réunion sur l’avenir du dispositif de continuité territoriale.
Didier Robert, sénateur et président du Conseil régional était l’invité du Journal Télévisé d’Antenne Réunion.
L’élu a déclaré que cette décision était "inacceptable", condamnant le "désengagement du gouvernement socialiste." Il commente : "ce sont 11 millions d’euros que les Réunionnais n’auront pas."
Soulignant que le dispositif permettait de lutter pour l’égalité et la justice, il a assuré en tant que président de la Région Réunion : "Je vais tout mettre en oeuvre pour maintenir notre participation qui est à hauteur de 23 à 24 millions d’euros par an. Je prendrai des décisions pour qu’il y ait des arbitrages." Il conclut : "Je ne remettrai pas en cause le dispositif de continuité territoriale."
Quant à la volonté d’union entre l’UMP et l’UDI confirmée ce week-end par la signature d’une déclaration commune en vue des cantonales et des régionales. "Nous essayons, au-delà des élus UMP, UDI et Objectif Réunion, d’élargir notre plateforme."
Nassimah Dindar, présidente du Conseil général, appelée par les élus UMP/UDI à participer à cette union avait réagi dans un communiqué prenant "acte" de leur déclaration et appelant à "la plus grande convergence du plus grand nombre d’élus réunionnais".
Didier Robert a assuré s’est déclaré en phase avec la présidente du Département. Il a expliqué que deux points majeurs allaient être développés dans cette union : "le projet de grands chantiers, d’accompagnement pour la création de l’emploi et une politique sur l’égalité des chances comme à la Région Réunion et parallèlement le combat vis-à-vis d’un gouvernement socialiste qui remet en question les acquis."
Au sujet de l’arrivée de matériaux importés pour la consolidation du béton qui sera utilisé pour la digue de la Nouvelle Route du Littoral, Didier Robert lance : "il ne se passe rien de plus que ce qu’il se passe dans tous les chantiers de l’île. Il s’agit d’importer ce que nous n’avons pas." Il ajoute : "l’essentiel de ce chantier sera réunionnais. Ce chantier sert la cause des Réunionnais et de l’emploi à La Réunion."