Alors que la Cour de cassation a rejeté le pourvoi en cassation de Cyrille Hamilcaro dans l’affaire Surgine Fontaine, la population saint-louisienne semble peu surprise et avoir déjà tourné la page.
Alors que la Cour de cassation a rejeté le pourvoi en cassation de Cyrille Hamilcaro dans l’affaire Surgine Fontaine, la population saint-louisienne semble peu surprise et avoir déjà tourné la page.
4 ans d’instruction, un appel, un pourvoi en cassation, puis le rejet de ce dernier par la Cour de cassation : c’est l’aboutissement du marathon judiciaire au cours duquel le premier édile n’a jamais manqué de souffle pour clamer son innocence. Pourtant, dans les rues de Saint-Louis, l’actualité ne semble pas être la priorité de ses administrés, qui interrogés sur l’actualité de la ville, répondent spontanément sur un constat d’amélioration de la propreté de leur municipalité.
Avec le rejet par la Cour de cassation du pourvoi en cassation de Cyrille Hamilcaro n’aura profité de sa victoire aux municipales que pendant moins de trois mois. Sur le coup d’une inéligibilité de 5 ans, il devrait passer la main à son premier adjoint Patrick Malet, lors du conseil municipal le 18 juin prochain.
Le rejet par la Cour de cassation entérine la peine prononcée par la Cour d’appel de Saint-Denis du 31 janvier 2013. Outre les 5 ans d’éligibilité, Cyrille Hamilcaro est également condamné à devoir payer 40 000 euros d’amende et de deux ans de prison avec sursis et reconnu coupable de recel dans une affaire de vente de terrains communaux fictifs.
Cyrille Hamilcaro se tourne vers l’avenir. Il a d’ores et déjà donné rendez-vous à ses électeurs pour les municipales de 2020, en invoquant “une histoire d’amour avec les saint-louisiens qui n’est pas prête de s’arrêter”.