Pour Didier Robert, la forte abstention et la montée des extrêmes lors des élections européennes, "illustre l’absence de réponse sérieuse du Gouvernement". Il met en cause le Parti socialiste qui n’a pas "entendu l’alerte des Français lors des municipales".
Les réactions des élus locaux se poursuivent, au lendemain des élections européennes. Après Nassimah Dindar, c’est Didier Robert qui revient sur l’échéance électorale, par voie de communiqué.
Pour le président de la Région Réunion, le fiasco des élections européennes est dû à "l’absence de réponse sérieuse du Gouvernement". Une absence qui aurait laissé la voie libre à la montée des "extrêmes", à l’image du score réalisé par le Front national "qui profite de la situation difficile des Français". "Le PS, parti du Gouvernement depuis 2012, n’a en effet pas entendu l’alerte des français lors des municipales", commente-t-il.
Didier Robert évoque également "une distance trop grande entre les Réunionnais et l’Europe", illustrée par l’abstention record de près de 80% dans l’île.
Le président d’Objectif Réunion salue également le score réalisé par les partis de droite et souligne "la première place de l’union de la Droite à l’échelle des outre-mer" et "la droite qui est la première force de proposition face au parti du Gouvernement". Il met en avant les résultats de Yolaine Costes, qui a rassemblé plus de 33 500 votes à La Réunion.
"Sur l’ensemble de l’outre-mer, c’est la liste de l’UMP qui arrive largement en tête avec 26,69% des voix", se félicite-t-il.
L’analyse du scrutin européen constitue également l’occasion, pour Didier Robert, de mettre l’accent sur sa politique régionale. "L’action que nous portons depuis 4 ans, avec l’équipe régionale a pour principal objectif de rapprocher les instances européennes des réalités de nos territoires", indique-t-il.
Le président de Région évoque ainsi le projet de Pacte de croissance territoriale prévu sur la période 2014-2020. "La période qui s’ouvre doit être celle d’un renouveau européen et d’une voix réunionnaise entendue à Bruxelles et à Strasbourg", préconise-t-il.