Les dangers de la consommation de zamal pour les usagers de la route, c’est l’objet d’une campagne de communication de la Préfecture qui démarre ce mardi 12 octobre. Conduire sous l’emprise du cannabis multiplie le risque d’un accident mortel par deux. Ce matin, des gendarmes ont effectué des contrôles à la Saline.
Défaut d’assurance, permis de conduire non valide, identité difficile à déterminer, test positif aux stupéfiants. Un homme a vu sa voiture être dirigée vers la fourrière ce mardi matin avant d’être placé en garde à vue après un contrôle au rond-point de la Saline.
"Déjà, la conduite automobile est contraignante au niveau des réflexes. Si on ajoute la fatigue, l’alcoolémie et des stupéfiants en plus, ça peut avoir un effet énergisant au moment de la consommation, après, ça va diminuer les réflexes. Ça multiplie les risques d’accidents", met en garde un gendarme interrogé sur place.
Au volant, la zamal tue aussi. Tel est le nouveau slogan de la campagne de la Préfecture pour lutter contre l’usage des stupéfiants au volant. La consommation du zamal multiplie les risques d’accidents mortels par deux. Les contrevenants s’exposent à jusqu’à 4500 euros d’amende et 2 ans de prison, sans compter la suspension du permis de conduire. Une campagne qui démarre ce mardi. Les contrôles routiers seront également renforcés tout au long du mois d’octobre.
"Sous l’emprise du zamal, le conducteur n’a pas conscience de la diminution de ses capacités au volant : mauvaise évaluation des distances de sécurité, perte de vigilance et de contrôle, diminution de la concentration. La conduite devient alors plus dangereuse et peut amener le conducteur à commettre des infractions (excès de vitesse, stop ou feu rouge grillé, défaut de ceinture…) et même causer un accident grave", explique-t-on dans un communiqué.
Quelques chiffres clés :
Source : La Préfecture