Face à la recrudescence des contaminations au coronavirus en Algérie, les autorités du pays resserrent la vis. Elles promettent, en outre, d’accélérer la vaccination pour protéger la population.
En Algérie, les autorités font état d’une flambée de l’épidémie de coronavirus, aggravée par le variant Delta, depuis plusieurs semaines. Les services hospitaliers sont saturés. L’Institut Pasteur a affirmé, dimanche 25 juillet, qu’à la mi-juillet, "le variant Delta a supplanté tous les autres variants circulant jusque-là, représentant 71 % des virus en circulation". L’IPA prévoit "un taux supérieur à 90 % dans les semaines à venir".
Afin de freiner la progression de l’épidémie, le gouvernement a décidé de durcir sévèrement les mesures de lutte sur le territoire. Selon un communiqué publié à l’issue d’un Conseil des ministres, le couvre-feu y est étendu de 20 h à 6 h du matin à partir de ce lundi 26 juillet, et ce pendant dix jours dans 35 des 58 wilayas (préfectures).
Dans ces préfectures, les salles de sport, les centres culturels, les centres récréatifs ainsi que les plages seront fermés durant cette période. Les restaurants et les cafés se limiteront à la vente à emporter. Les autorités algériennes ont également annoncé la suspension des services de transports urbains publics et privés sur l’ensemble du territoire en fin de semaine.
Outre ces mesures, le gouvernement va aussi accélérer le programme de vaccination. Le président Abdelmadjid Tebboune recommande d’augmenter le taux "dans les wilayas à forte densité démographique, étant les premiers foyers de contamination", selon le communiqué. Pour atteindre l’immunité collective, les épidémiologistes pensent qu’il faudrait administrer l’antidote à au moins 20 millions d’Algériens.