En désaccord avec le Sénat, le gouvernement français renonce à son référendum sur le climat dans la Constitution. Le processus prend donc fin et le Premier ministre, Jean Castex, le regrette.
Le président de la République française, Emmanuel Macron, voulait un référendum afin d’ajouter la préservation de l’environnement à l’article premier de la Constitution. Ce projet, issu d’une proposition de la Convention citoyenne pour le climat, ne verra cependant pas le jour, rapportent les médias.
Le texte validée par l’Assemblée indique la République française "garantit la préservation de l’environnement et de la diversité biologique, et agit contre le dérèglement climatique". De son côté, le Sénat propose d’écrire que la République française "agit pour la préservation de l’environnement et de la diversité biologique et contre le dérèglement climatique, dans les conditions prévues par la Charte de l’environnement de 2004".
La Chambre haute n’approuve donc pas le texte validé par l’Assemblée. Faute d’accord, le gouvernement a décidé de mettre fin au " processus de révision constitutionnelle ". Jean Castex regrette le fait que " cette main tendue pour la protection du climat n’a pas été saisie". Il a cependant indiqué lors de la séance de questions au gouvernement que " le combat continue".
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