Les avocats de Renault s’indignent contre les méthodes utilisées pour interroger des salariés français et les conflits d’intérêts qui émaillent le dossier.
Dans une lettre adressée à leurs homologues japonais de Nissan, datée du 19 janvier et publiée dans le Journal du Dimanche, les avocats du constructeur français expriment leurs "sérieuses préoccupations sur les méthodes de Nissan et celles de son conseil juridique pour conduire leur enquête interne et la façon dont ils ont traité quelques salariés de Renault".
Selon le JDD, Nissan et ses avocats ont cherché "en France des éléments confortant l’accusation contre Carlos Ghosn après l’arrestation de ce dernier et sans en référer à son allié".
"Renault a accumulé suffisamment de preuves pour comprendre et regretter quelles étaient les méthodes utilisées par Nissan et ses avocats pour chercher à faire interroger des salariés de Renault par le bureau du procureur public japonais", assènent les auteurs de la lettre.