L’entrée du ministère de Benjamin Griveaux a été forcée durant l’Acte VIII des "Gilets Jaunes" le 5 janvier. Quatre suspects ont été placés en garde à vue mardi.
Dans le cadre de l’enquête sur l’intrusion dans la cour du ministère du secrétaire d’État, Benjamin Griveaux, en marge du huitième samedi de mobilisation des "Gilets Jaunes", quatre personnes ont été interpellées mardi. Elles sont soupçonnées d’avoir forcé l’entrée de l’établissement ministériel, situé rue de Grenelle à Paris, avec un chariot élévateur.
Cette intrusion avait obligé Benjamin Griveaux à évacuer ses bureaux. Il avait d’ailleurs dénoncé une attaque contre la République au moment des faits et provoqué de vives réactions au sein de la majorité. Le secrétaire d’État aux relations avec le Parlement, Marc Fesneau, a ses bureaux dans le même lieu que ceux du porte-parole du gouvernement. "Honte aux pyromanes de la République", avait-il tweeté. Pour sa part, le chef de l’État Emmanuel Macron avait dénoncé une extrême violence contre non seulement la République, mais aussi ses gardiens et représentants.
Les suspects qui ont été interpellés sont originaires de la région parisienne et du département du Nord, selon une source proche de l’enquête. Une information d’Europe 1 confirme qu’ils sont âgés de 21, 23, 35 et 46 ans.
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