Tous les ministres de l’Intérieur de l’Union européenne se retrouvent ce lundi 25 janvier à Amsterdam afin de débattre sur les menaces qui pèsent sur le continent. Les points principalement abordés sont le terrorisme et la crise migratoire.
Le terrorisme est à l’ordre du jour
La crise migratoire et le terrorisme touchent durement l’Europe au point que des mesures doivent être prises d’urgence. Dans ce contexte, les ministres de l’Intérieur de l’UE se sont retrouvés de manière informelle à Amsterdam, ce lundi 25 janvier, sous l’égide de la présidence néerlandaise du Conseil l’UE. Cette rencontre, sans décision à l’ordre du jour, sera également l’occasion de lancer officiellement le Centre européen de contre-terrorisme au sein d’Europol, l’office européen de police.
D’après le directeur d’Europol, Rob Wainwright, il s’agit avant tout d’"une structure permanente, décidée au niveau politique, qui établit pour la première fois en Europe un centre opérationnel dédié qui travaille à travers le continent sur les questions terroristes sensibles." Cette nouvelle plateforme devrait ainsi renforcer le partage d’informations entre les états qui ne se font suffisamment pas confiance pour une éventuelle collaboration dans le renseignement des fiches terroristes.
Le terrorisme sera le sujet le plus mis en exergue au cours de ces discussions à Amsterdam. Des débats auront notamment lieu sur le dossier des "combattants étrangers" et la lutte contre les trafics d’armes. "Nous allons mettre une pression considérable sur les institutions et les États membres de l’Union européenne", a prévenu dimanche soir le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve.
La crise migratoire sera également discutée
L’afflux des migrants sera également un autre point à débattre durant cette réunion des ministres de l’Intérieur des pays européens. D’après des sources européennes, la discussion pourrait porter une nouvelle fois sur la possibilité d’étendre jusqu’à deux ans les rétablissements de contrôles aux frontières situées à l’intérieur de l’espace de libre circulation de Schengen. En temps normal, la période maximale de ces rétablissements de frontières est de six mois.
Les ministres de l’Intérieur doivent également débattre de la proposition de la Commission pour la création d’un corps européen de gardes-côtes et de gardes-frontières. L’objectif serait de reprendre la maîtrise des frontières extérieures de l’Union européenne. Même si cette idée rencontre peu d’oppositions, il reste toujours irréaliste que l’exécutif européen fasse intervenir ce nouveau corps dans un pays qui ne le souhaite pas.
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