Ils sont censés nous protéger, pourtant les doutes entourent aujourd’hui les vaccins. Leur efficacité, leur composition...
Des mesures pour rétablir la confiance
Face à un début de polémique, Marisol Touraine a tenu à rassurer hier soir. La ministre de la Santé a annoncé des mesures destinées à rétablir la confiance envers la vaccination, alors qu’un sondage indique qu’un Français sur cinq se méfie des vaccins.
Installateur et réparateur de stores, Pierre a l’obligation de se faire vacciner tous les dix ans contre le tétanos. Il le fait sans broncher. "On a toujours fonctionné comme ça donc il n’y a pas de souci. Vaut mieux sécuriser quand même la maladie, essayer d’éviter au maximum les risques".
Une méfiance grandissante face aux vaccins
Selon différentes études, la méfiance de la population face aux vaccins en général se dégrade. Elle serait passée de 10 % en 2005 à 30 % aujourd’hui.
Mais, dans le département, les Réunionnais rencontrés semblent plutôt confiants. "Lorsqu’il faut les faire je les fais. C’est en fonction de ce que me dis les médecins. Je n’ai pas plus d’a priori que ça". Une confiance partagée par cet homme. "Je ne conçois pas que cela représente un danger, donc j’essaye de maintenir mes vaccins à jour".
Antenne Réunion et LINFO.re vous ont demandé votre opinion.
À la question : "Vaccins : avez-vous confiance ?", vous avez répondu :
Oui : 37 %
Non : 56 %
Sans opinion : 7 %
Depuis plusieurs années les soupçons qui pèsent sur certaines substances présentes dans les vaccins entretiennent la défiance d’une certaine partie de la population.
Mais pour Jean-Luc Gay, pédiatre, ce sont des risques sous-entendus et non prouvés "On vaccine les nourrissons dans une période de leur vie où malheureusement on rencontre aussi d’autres pathologies brutales et accidentelles, telles que les morts subites du nourrisson. Dans notre expérience, comme dans la vie, on sait très bien qu’il y a eu des coïncidences, et de nombreux bébés qui sont décédés peu de temps après avoir subi une vaccination".
En France, la vaccination de masse a permis la disparition de la variole, de la polio et de la diphtérie. Des infections virales toujours présentes dans certains pays de la zone, notamment à Madagascar.
Face à un début de polémique, Marisol Touraine a tenu à rassurer hier soir. La ministre de la Santé a annoncé des mesures destinées à rétablir la confiance envers la vaccination, alors qu’un sondage indique qu’un Français sur cinq se méfie des vaccins.
Installateur et réparateur de stores, Pierre a l’obligation de se faire vacciner tous les dix ans contre le tétanos. Il le fait sans broncher. "On a toujours fonctionné comme ça donc il n’y a pas de souci. Vaut mieux sécuriser quand même la maladie, essayer d’éviter au maximum les risques".
Selon différentes études, la méfiance de la population face aux vaccins en général se dégrade. Elle serait passée de 10 % en 2005 à 30 % aujourd’hui.
Mais, dans le département, les Réunionnais rencontrés semblent plutôt confiants. "Lorsqu’il faut les faire je les fais. C’est en fonction de ce que me dis les médecins. Je n’ai pas plus d’a priori que ça". Une confiance partagée par cet homme. "Je ne conçois pas que cela représente un danger, donc j’essaye de maintenir mes vaccins à jour".
Depuis plusieurs années les soupçons qui pèsent sur certaines substances présentes dans les vaccins entretiennent la défiance d’une certaine partie de la population.
Mais pour xxx, pédiatre, ce sont des risques sous-entendus et non prouvés "On vaccine les nourrissons dans une période de leur vie où malheureusement on rencontre aussi d’autres pathologies brutales et accidentelles, telles que les morts subites du nourrisson. Dans notre expérience, comme dans la vie, on sait très bien qu’il y a eu des coïncidences, et de nombreux bébés qui sont décédés peu de temps après avoir subi une vaccination".
En France, la vaccination de masse a permis la disparition de la variole, de la polio et de la diphtérie. Des infections virales toujours présentes dans certains pays de la zone, notamment à Madagascar.