Mauvaise surprise dimanche 5 décembre au matin pour un éleveur de Saint Joseph : au total, une cinquantaine de caprins ont été volés dans cette ferme du Sud. Sous traitement, les boucs, chèvres et cabris sont tous impropres à la consommation à l’heure actuelle. Les autorités ont donc tiré la sonnette d’alarme afin de signaler un risque hygiénique.
Toutes les bêtes volées dans la nuit du samedi 4 au dimanche 5 décembre dans une ferme de Saint Joseph était sous traitement vétérinaire. Par conséquent, les autorités insistent sur le risque hygiénique si ces boucs, chèvres et cabris sont vendus sur le marché noir. La viande de ces animaux volées est non-consommable actuellement, d’où l’importance de suivre les recommandations des autorités.
Les services de la préfecture insistent sur le fait que "ces animaux étaient en cours de traitement vétérinaire (vermifuges et antibiotiques) et que leur viande restera
impropre à la consommation humaine pendant plusieurs jours".
Il est également rappelé que "les animaux de boucherie doivent être abattus à l’abattoir agréé de Saint-Pierre où ils subissent une inspection sanitaire systématique. Les caprins doivent être identifiés par deux boucles auriculaires et être accompagnés d’un bon de transport lors de toute cession. L’abattage familial des caprins qu’une personne a élevé elle-même et dont elle destine l’intégralité de la viande à sa famille est cependant toléré".
Une fois encore, il est formellement déconseillé de se procurer de la viande en dehors des circuits officiels et d’abattre pour sa consommation des animaux dont l’origine n’est pas connue avec certitude.