La soirée a été violente au Port. Des échauffourées ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre ont éclaté dès 18h30 sur la quatre-voies au niveau de la Rivière des Galets et les affrontements ont ensuite duré pendant des heures dans le quartier, au pied des immeubles.
Peu après 18h00 lundi 18 février, les forces de l’ordre sont intervenues pour libérer la quatre voies au niveau de la Rivière des Galets bloquée depuis plusieurs heures par des demandeurs d’emplois. La tension est montée d’un cran lorsque les forces de l’ordre ont sommé les manifestants de lever le barrage dressé sur la quatre voies au niveau de la rivière des Galets.
Les affrontements entre les manifestants de la Rivière des Galets et les forces de l’ordre ont ensuite duré plusieurs heures au Port.
Feux de poubelles, tapis de galets au milieu de la route et sur les rond-points... Mobilier urbain dégradé, policiers et gendarmes ont essuyé des jets de cailloux et de bouteilles en ripostant avec des gaz lacrymogène.
Ces violentes échauffourées ensuite mobilisé les forces de l’ordre pendant des heures. La nuit a été très agitée au centre du quartier de la Rivière des Galets et les forces de l’ordre ont dû quadriller la zone pour tenter de maintenir l’ordre. Un escadron de gendarmerie est venu renforcer les effectifs de police vers 20h30 dans le quartier, près du rond-point du Sacré-Coeur.
Pendant des heures, les gendarmes mobiles et les policiers de la compagnie départementale d’intervention et du Port ont tenté de disperser les manifestants tout en essuyant des jets de galets et de bouteilles... Les dégâts matériels engendrés par ces violences urbaines sont importants dans le quartier de la Rivière des Galets. Les habitants vont découvrir des amas d’ordures brûlées, voitures calcinées, des centaines de galets au beau milieu de la chaussée...
Après avoir été délogés du Rond Point du Sacré-Coeur en début de soirée, les manifestants se sont retranchés dans le quartier la Rivière des Galets. Les policiers ont essuyé beaucoup de jets de galets, mais ont peu à peu réinvesti le quartier, avec l’aide d’un renfort de gendarmes. Le conflit s’est ensuite déplacé vers le rond Point des Danseuses. Une vingtaine de policiers ont alors tenu le rond-point face à une trentaines de manifestants qui jetaient des pierres et des cocktails molotov... Une cinquantaines de gendarmes sont alors arrivés pour renforcer les rangs des forces de l’ordre et ils ont dû chargé dans la rue Rico Carpaille pour disperser les émeutiers...
Ce matin, les traces de ces affrontements entre manifestants et forces de l’ordre sont bien visibles : obstacles sur la route, galets, voitures calcinées... Une trentaine d’agents sont sur le terrain ce mardi pour nettoyer au plus vite le quartier mais le travail s’annonce difficile et des tractopelles sont nécessaires.